Des kystes hydatiques supposés primitifs de la plèvre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mai 1904 / par Gabriel Matheron.
- Matheron, Gabriel, 1871-
- Date:
- 1904
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Credit: Des kystes hydatiques supposés primitifs de la plèvre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mai 1904 / par Gabriel Matheron. Source: Wellcome Collection.
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![a \ — 24 - privé d’albumine, du moins tant que les hydalides sonl vivantes; il contient des crochets ou des débris de mem- branes qui, au microscope, dévoilent nettement la nature de la tumeur. Si ce liquide est devenu trouble, il contient une cer- taine accumulation de matériaux solides, débris d’échino- coques et d’hydatides, des crochets, des cristaux de cholestérine. De tous ces signes, celui qui a une réelle valeur, c’est la présence des débris de membranes d’échi- nocoques et de crochets, qui, appartenant à un être spé- cial, n’ont pas leur raison d’être dans la pleurésie. En résumé, ies signes qui nous permettent de distinguer le kyste hydati(jue de la plèvre de la pleurésie sont ; les cai’actères de la douleur, rexj)ectoration d’hydatides, si elle a lieu, la déformation thoraci(jue plus limitée et plus capricieuse, la netteté des limites de la matité, l’absence de déplacement de la matité et de la sensation de Ilot, entin la nature du lir|uide. Dans les kystes du foie, le point maximum de la dou- leur est plus bas ; la toux est rare, la dys])iiée n’a lieu que si le kyste est volumineux; la voussure thoracique occupe la base de la poitrine, les cotes se rapprochent de la posi- tion horizontale ; la matité ne remonte que rarement au-dessous des limites normales supérieures du foie, qui est plus souvent et plus fortement abaissé que dans l’hy- d a t i d e P1 eu l’o - J ) U1 m O n a i r e. Le cancer du poumon est plutôt une affection de la vieillesse, la douleur est plus vive, avec élancements, la cachexie est rapide, la transmission des vibrations voca- les exagérée, etc. L’anévrysme de l’aorte, les tumeurs du médiastin ont des caractères particuliers et propres qui les différencient](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2240580x_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)