Opothérapie rénale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1905 / par Henri Long.

  • Long, Henri.
Date:
1905
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Credit: Opothérapie rénale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1905 / par Henri Long. Source: Wellcome Collection.

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    nK‘nij)ic', mais aucun de ses illustres repi'ésenlanls en (Irèce, ni Krasislrale, ni Sérapion, ni Miletiis, ni 'rhéoj)hraste ne recommandent des sucs organiques diui’éli([UGs. Xicander de Colophon, seul, 150 ans avant dans son j)oème des Ale.xipharmaqiies, vante, contre ranurie consécutive à l’empoisonnement j)ar les cantharides, la cervelle de porc ou d’agneau pul])ée dans une décoction de gi'aines de lin. Dans les derniers siècles de 1 ere païenne, les médecins giH-'cs de l’Ecole d’Alexandiie apportèrent leur science à Home. C’est donc maintenant chez les I.atins que nous irons puiser nos documents. Celse, dans son ouvrage De re niedica, cite de nombreux médicaments opothérapicjues ; mais nous n’avons pu rele- ver aucune préparation d’opothérapie rénale. Un siècle plus tard, 75 ans après J.-C., Dioscoride publie son livre de ma- tière médicale. Il consacre plusieurs chapitres aux médica- ments fournis parles animaux et, pour la première fois chez les r.atins, nous trouvons l’organothérapie utilisée dans les maladies du rein. Dans la gravelle, l’auteur propose des rognons de lièvre cuits ou crus. Il recommande aux hydro- ihques de boire leur propre urine ou de l’urine de chèvre. Le foie de hérisson desséché au soleil, lorsqu’il est pris dans du vinaigre miellé, guérit l’hydropisie et les maladies du rein. C’est surtout dans l’ouvrage de Pline l’Ancien que nous trouverons des renseignements précieux sur la question qui nous intéresse. L’œuvre de l’illustre naturaliste est objective et impersonnelle : son «Histoire naturelle» est une vaste encyclopédie renfermant toutes les connaissances de l’épo que, où l’auteur ne s’était pas contenté de noter seulement l’état de la science d’alors, mais où il avait rêvé de consi* gner tout ce qui avait été dit du monde extérieur. Grâce à