Opothérapie rénale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1905 / par Henri Long.

  • Long, Henri.
Date:
1905
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Credit: Opothérapie rénale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1905 / par Henri Long. Source: Wellcome Collection.

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    1<S — peu d’a'uvres écriles : hérilièi-es des connaissances des Ara- bes, elles durent, comme leuis aïeules, ]n’ali(|uer l’opollié- raj)ie rénale. Si maintenant, nous voulons dégager le caractère de cette épo(jue, nous dirons que l’opotliérapie rénale est restée stationnaire: on ne discute pas, on ne cherche j)as à expli- quer l’action du médicament; l’autorité d’un vieil auteur est au-dessus de toute discussion. Le moyen âge est donc une période de tradition. Aux XV“ et XVP siècles, plusieurs éléments contribuent au progrès de la médecine: la prise de Constantinople et la diffusion des manuscrits, la découverte de rimprimerie, l’apparition d’esprits novateurs comme Bacon et Paracelse. La thérapeutique des vieux maîtres est mieux connue, et partant mieux discutée: la science expérimentale semble vouloir déjà affranchir les esprits du respect des anciens. L’opothérapie, vantée par les uns, bannie par les autres, tire grand bénéfice de toutes ces discussions. Aussi, nous voyons déjà germer dans les,esprits quelques tentatives d’explications du mode d’action des préparations organiques. Wiïrtz, disciple de Paracelse, écrit: « Le corps renferme un baume naturel, qui varie dans chaque tissu et qui est l’agent de la réparation. » Et plus tard, Dusseau, commen- tant les préceptes d’Albucasis, disait: Adurer ou hruler vou- lait dire dessécher, de telle manière cju’on puisse pulvériser facilement les substances et non point les consommer de leur totale humidité en laquelle consiste la vertu radicale et naïve. Paracelse n’emploie pas la thérapeutique organique dans les maladies du rein. Avec Cuba, en Allemagne, nous voyons reparaître toutes les médications des Arabes, le rognon de porc, la pulpe de rein de cerf. En Erance, Jean Kernel, que H