The anatomy and physiology of the perforating instruments of Pholas dactylus : being notes read before the Brighton and Sussex Natural History Society, on the 11th November, 1858, and 10th February, 1859 / by John Robertson.
- John Robertson
- Date:
- 1859
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Credit: The anatomy and physiology of the perforating instruments of Pholas dactylus : being notes read before the Brighton and Sussex Natural History Society, on the 11th November, 1858, and 10th February, 1859 / by John Robertson. Source: Wellcome Collection.
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![forating Pholades to the public. Such an exhibition would enable all the world to see with their own eyes the solution of what has been for many years the most keenly and constantly contested puzzle in natural history, besides displaying to the Parisians and the Londoners innumerable marine wonders. [note hi.] M. Cailliaud a prouve d’abord que les valves des Pholades offraient assez de resistance pour creuser des pierres calcaires, et il a decouvert ces animaux dans des roches qu’il regarde comme inattaquables par un acide. Un Anglais, d’un autre cote, M. Robertson, qui s’est aussi occupe de la question, a fait porter ses observations sur la Pholade meme travaillant a creuser son habitation, et il nous communique a ce sujet une notice interessante que nous allons mettre sous les yeux de nos lecteurs, et qui viendra d’autant plus a propos que la commission de l’Academie des Sciences, qui ne s’est pas encore prononcee, trouvera dans les procedes em- ployes par le naturaliste anglais les moyens de reprendre ses experiences, de les verifier, et de resoudre enfin une question trop longtemps controversee. Kotice de M. Robertson sur la perforation des pierres par le Pholas dactylus. Pholas dactylus est le nom donne a un Mollusque bivalve, et ce nom forme de deux mots grecs (ficokeo? (etre cache) SuktOXoc (doigt), signifie, je le suppose, un animal ay ant la forme d’un doigt et vivant dans un trou : il serait difficile de mieux resumer en deux mots, l’objet des observations que nous avons faites, et auxquelles M. Petit de la Saussaye veut bien donner une place dans son Journal. Lorsqu’on se promene sur les rivages de la cote S. E. de 1’Angleterre, on remarque des blocs de craie tres singulierement perfores : si l’on en demande la cause aux pecheurs du Sussex, ils vous repond ent que les trous sont creuses par le Piddick, animal tres bon pour servir d’appat, et dont la coquill©, a la forme d’un doigt. Si, pour son instruction, l’investigateur a recours aux ouvrages scientifiques, il apprendra que la question de la perforation des pierres par notre Mollusque a ete vivement controversee depuis plusieurs siecles, mais qu’elle n’a point en- core ete resolue, et fort embarrasse, il se demandera aussi; comment cela peut-il se faire ? est-ce par un dissolvant chimique, par l’absorption, par faction de cils vibratiles, ou par des mouve- ments de rotation ?](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22453088_0020.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)