Du rôle des consultations gratuites avec dispensaires dans la prophylaxie de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 25 janvier 1904 / par Émile Thiéry.
- Thiéry, Émile.
- Date:
- 1904
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Credit: Du rôle des consultations gratuites avec dispensaires dans la prophylaxie de la syphilis : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 25 janvier 1904 / par Émile Thiéry. Source: Wellcome Collection.
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![— 5 2 — tle souiller le sol, on a eu soin de dispose]1 plusieurs crachoirs remplis d’un liquide antiseptique. Sur un appel du médecin, le consultant passe dans nne petite antichambre, où il doit se déshabiller ; il a d’ailleurs là, à sa disposition, un bancet un porte-manteau. 11 entre par une porte de communication dans le cabinet du docteur et dépose sur un banc, à ce destiné, et dont la désinfection est facile, les vêtements qu’il tenait à la main: il peut ainsi se soumettre rapidement à l’examen. Le médecin de la Consultation, assisté d’un interne et d’un infirmier, examine le malade, tandis que celui-ci remet à l’interne le billet d’indigence, dont il doit être porteur, et lui donne les renseignements dont on peut avoir besoin: nom, âge, profession, etc... Ces renseignements sont consignés sur un cahier spécial avec un numéro d’ordre des- tiné à faciliter les recherches ultérieures. En face du numéro d'ordre, l'interne inscrit le diagnostic posé et le traitement prescrit. Pour le diagnostic et pour le traitement, plusieurs cas sont à considérer: d’une part, I’alfeclion peut relever de la pratique courante ou bien présenter un intérêt spécial. C’est alors que des «fiches», répondant aux numéros d’ordre «les malades, trouvent leur utilité: les antécédents, l’état de la maladie et son évolution y sont indiquésavec tous les détails nécessaires, et ces observations éviteront aux prochaines visites des interro- gatoires longs et parfois impossibles. D’ailleurs, que lecassoil «intéressant» ou non, si l’on est en présence d’un malade «pii ne peut être soigné à la Consultation, dont I étal exige l’hospi- talisation, le médecin signe un billet «ad hoc». Nous avons vu, à peu près journellement, le service alimenter de la sorte la clinique hospitalière des maladies vénériennes et cutanées, et fournir ainsi à l’enseignement les éléments dont il pouvait avoir besoin.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22405446_0054.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)