Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes / [Antoine Laurent Lavoisier].

  • Lavoisier, Antoine Laurent, 1743-1794
Date:
1793
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Credit: Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes / [Antoine Laurent Lavoisier]. Source: Wellcome Collection.

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    ( 3°^ ) vent combinés dans les végétaux , font tous à peu-prêâ en équilibre à la température dans laquelle nous vivons , arnfi les végétaux ne contiennent ni huile , ni eau , ni acide ciîrbonique, & feulement leséîémensde toutes ces fubiiances ; mais un changement léger dans la tempé- rature fulîic pour renverfer tet ordre de combinaifon* L’hydrogène dr foxygène s’uniffent plus intimement & forment de l’eau qui palTe dans la diflillation j une portion de l’iiydrcgère & une porricn du carbone fe reunilVcnt enfcnible pour former de l’huile volatile , une autre partie du carbone devient libre & refte dans la cornue. ]}ans les (’ubÜances animales , l’azote ^ qui efl: en de leurs priricipes primitifs, s’unita une portion d’hy- drogène pour former l’aika’i volatil. M. Lavoiuer donne des explications analogues a celles que nous venons d'indiquer, des phénomènes tSc des produits de la fer- luentation vineufe , dj de la putréfadion. Il y a un grand rapport entre ces dernières idées de M. Lavoifîer &: celles que M. Higgins a expofees dans un traité lur facide acctcux , îa difiiliation , la fermen- tation, &C-. qu’il a publié en 1786 , êc dans lequel il admet la formation de Peau ëc des huiles par l’aclion de la chaleur -, mais n’ayant pas diftingué le gaz hydrogène qu’il appelle phiogillique ( ce qui ell: touî-à fait indiffé- rent), ducharboa Sc de leur combinaifon , il n’apu déter- miner les efîets de la chaleur Sz de la fermentation avec autant d’exaélitude que M. Lavoiher. Les fubftances acidihables , en s’unifiant avec l’oxî- gène. & en fe convertiffant en acides, acquièrent uno grande tendance à la combinaifon : elles deviennent pro- pres à s’unir avec des fubftances terreufes & niétalliqucs- iVîais une circonuance remarquable diflingue ces deux efpèces de combinaifon ; c’efl: que les métaux ne peu- vent contracter d’union avec les acides que par Tinter- xnède de l’oxygène, de manière qu’il faut qu’ils foient réduits en oxides, ou qu’ils décompoient i’eau dont ils dégagent alors le gaz hydrogène, ou qu’ils trou- vent de l'oxigène dans l’acide , & c’eff ainfi qu’ils forment du gaz nitreux avec l’acide nitrique. La canfidération des phénomènes qui accompagnent les diffolutions , conduit M. Lavoiiier à celle des bafes alkalines, des terres &; des métaux, Sc à déteiminer i«