Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes / [Antoine Laurent Lavoisier].

  • Lavoisier, Antoine Laurent, 1743-1794
Date:
1793
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Credit: Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau et d'après les découvertes modernes / [Antoine Laurent Lavoisier]. Source: Wellcome Collection.

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    pîtftte comme la Géométrie élémentaire , les faits qui la compolént s’ar!»angent cependant d’une jnanière il heureuTe dans la doclrine moderne , qu^il eÛ permis de la comp-irer à cette dernière, &: qu’on peut efpérer de la voir s’approcher , de nos jours , du degré de perfeclion qu’elle ell rufceprible d’atteindre.. Son but a été de ne rien conclure au-delà de l’expérience , de ne jamais fup- pléer au filence des faits. * C’efl pour cela qu’il n’a point parlé des principes des corps , far lefqueîs on a depuis ii long-temps donné des idées vagues dans les écoles & dans les Ouvrages élémentaires i qu’il n’a rien dit des attrapions ou alfi- nités chimiques , qui ne font^ point encore connues , fuivant lui, avec i’exaâicude néceffaire pour en expofer les généralités dans des élémens. Il termine ce difeours , en retraçant les raifons 8c les motifs qui ont guidé les Chimdles dans le travail de la nouvelle nomenclature , 8c en faifant voir quelle influence les noms exacts pro- pofés dans ce travail , peuvent avoir fur les progrès Sc ] étude de la fcience. La première partie qui fuit immédiatement ce Difeours préliminaire , comprend dix-fept chapitres. M, Lavsifier annonce qu’il traite, dans cette première Partie, delà formation des fluides aèriformes tSc de leur décompofition ; da la cornDudion des corps fimples , & de la formation des acides. Ce titre, qui n’auroit cer- tainement pas rappelé aux anciens Chimifles l’enfemble de leur fcience , le comprend cependant tout entier pour ceux qui la pofsèdent •, Sc en effet, l’un de nous en traçant la marche Sc l’état de toutes les connoifPances chimiques modernes dans quelques féances fur les fluides éladiqaes, a fait voir que toute la fcience ed comprife dans l’hidoire de leur développement & de leur fixation. Il ed donc vrai de dire , que quoique le domaine de la Chimie ait été dngulièremcnt agrandi par le nombre conddérable de faits nouveaux qu’elle a acquis depuis quelques années, le rapprochement, la liaifon & la cohé- rence de ces faits, peuvent en relferrer les élémens dans l’efprit de ceux qui les pofsèdent, Sc de ceux qu’une mé- thode exacte guide dans leurs études ; fi les expériences femblent effrayer l’imagination par leur nombre, les réfultîits fimples qu’on en cire, & les données générales qu’elles fourniffeoe, font évan®uir ks difficultés, $c