Essai sur la nouvelle théorie du feu élémentaire, et de la chaleur des corps : avec la description des nouveaux thermometres, destinés particulierement aux observations sur ce sujet / par J.H. de Magellan.
- Magalhães, João Jacinto de, 1722-1790.
- Date:
- 1780
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Credit: Essai sur la nouvelle théorie du feu élémentaire, et de la chaleur des corps : avec la description des nouveaux thermometres, destinés particulierement aux observations sur ce sujet / par J.H. de Magellan. Source: Wellcome Collection.
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![423. B. II. ,,La chaleur fpécifique du fang, qui pafle des poumons aux artères, eft à celle du* fang des veines, comme 100000 à 89285 ; ou environ comme 100 à 89. Donc, &c. N. B. On fait, par expérience, que tous les animaux qui ont des poumons, ont leur fang beaucoup plus chaud que ceux qui n’en ont point. C’eft: même une réglé générale, que le fang de ceux qui ont des poumons, eft d’autant plus chaud, que leurs poumons font plus grands. 413. C. III. La quantité de la chaleur fpécifique d’un corps eft di¬ minuée par l’addition du phlogiftique, 6e augmentée par fa féparation. On en voit des exemples dans la Table ci-defsùs ; favoir, dans la quantité de la chaleur des chaux métalliquer, &c dans celle des mêmes mé¬ taux ; dans les acides vitrioliques, &c. Donc, &c. 414. C’eft d’après ces Propofitions, établies par l’Auteur, fur les réfultats d’un grand nombre d’expériences, qu’il conclut : que la cha¬ leur animale provient de celle de l’air, qui eft refpiré par les animaux. Mais il faut voir, dans l’Original même, les raifonnemens &: les preuves, fur les quelles le Dr. Crawford a établi cette doétrine, qui femble aufî] bien démontrée, qu’un Problème d’Euclide. r 415. Par un procédé femblable eft produite, lèlon l’Auteur, Yignition, ou Y inflammation des corps : ce qui fait l’autre objet de l’Ouvrage du Dr. Crawford. On vient de voir, que la grande quantité de chaleur fpécifique de l’air, eft capable de fe dégager à un degré prodigieux, lorfque Y air devient fixe ou phlogiftique (N 0 413. A.). On fait d’ailleurs, que les combuftibles n’ont que très peu de chaleur, & beaucoup de phlogiftique. Ainfi à méfure, que celui-ci commence à fe dégager, l’air le reçoit avidement, comm’ il eft montré par les expériences du Dr. Prieftley : & toute fa chaleur s’élance a former la flame & l’ignition. C’eft fur ce principe, que l’air d’un louflet aug¬ mente l’ignition : & que le même air foufié iur un boulet de cannon, échauffé à rouge, le met en fufion, &c. % Sommaire cîautres Phénomènes. 416. A préfent, j’ajouterai le précis de quelques autres phéno¬ mènes, indiqués, en bonne partie, par le même Auteur. La pierre A a a à fufil,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30792137_0023.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)