Des accidents encéphaliques qui sont occasionnés par l'otite / par P.-I. Prompt.

  • Prompt, Dr., 1839-
Date:
1870
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Credit: Des accidents encéphaliques qui sont occasionnés par l'otite / par P.-I. Prompt. Source: Wellcome Collection.

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    refuser à ce nerf une influence sur la sécrétion de la salive; s’il n’agit pas sur cette sécrétion comme nerf du goût, il agit au moins comme nerf moteur. Nous sommes certains que la corde du tympan est l’un des anneaux d’une chaîne réflexe qui se ferme d’un côte vers l’encéphale, et, de l’autre, vers les glandes sali- vaires. Le point sur lequel nous pouvons élever des dou- tes, c’est de savoir dans quel sens la corde du tympan est traversée par les actions réflexes qui viennent des papilles gustatives de la muqueuse linguale; dans l’espèce, ce doute n’a aucune importance. Que l’on excite, dans un endroit quelconque, une chaîne réflexe parfaitement fermée; l’effet sera toujours le même. La situation de la corde du t}^mpan dans l'oreille moyenne a donc pour but de déterminer la sécrétion continuelle d’une certaine quantité de salive. Mais, dira-t-on, en quoi ce phénomène peut-il se rapporter au fonctionnement du sens de l’ouïe? Nous sommes en mesure de fournir une] réponse positive à cette question. Il est aujourd’hui hors de doute que l’orifice de la trompe auditive, fermé habituellement, s’ouvre dans certains mouvements du pharynx, et en particulier, pendant la déglutition. Or, la salive qui séjourne dans la bouche est habituellement avalée. On voit par là que ce mécanisme détermine, à des intervalles plus ou moins éloignés, l’ouverture de l’orifice pharyngien de la trompe. Dès lors la liberté de ce conduit est assurée; les produits de sécrétion ne peuvent s’accumuler dans son intérieur, et même, dans les hypérémies légères, dans les catarrhes commençants, il n’en faut pas da-