Étude statistique de l'accouchement chez les primipares âgées à la Clinique obstétricale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Olga Ianitsky-Radzimovsky.

  • Ianitsky-Radzimovsky, Olga.
Date:
1906
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Credit: Étude statistique de l'accouchement chez les primipares âgées à la Clinique obstétricale de Montpellier : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 16 juillet 1906 / par Olga Ianitsky-Radzimovsky. Source: Wellcome Collection.

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    De La Motte (1745), un des premiers, refusait à Page toute influence sur le travail d’accouchement. «Les plus célèbres accoucheurs, dit-il, veulent insinuer que la difficulté et la longueur d’un premier accouchement viennent de ce que le passage n’est pas encore fait ; mais il est constant, par les remarques que j’ai faites sur toutes sortes de femmes, depuis les plus jeunes jusqu’aux plus vieilles, qu’il en arrive tout autrement. » L'illustre sage-femme, Mme Lachapelle (1821), nie aussi cette influence de l’âge ; d’après elle, « si quatre sur dix ont parmi les plus jeunes primipares un accouchement facile, quatre sur dix parmi les plus âgées accouchent avec promptitude et facilité. » C’est la primiparité et non pas l’âge qui doit être prise en considération d’après son expérience personnelle. Mangagialli (1881) trouve aussi que raccouchement chez les primipares âgées ne présente rien de spécial. Si, d’après les statistiques, le pronostic paraît plus grave, cela tient à ce que la plupart de ces femmes présentent des vices de confor- mation. Les auteurs dont l’opinion est plus favorable à la mater- nité tardive en comparaison avec la maternité précoce sont en minorité, paraît-il. Citons Dieterlen (1882\ disant « qu’une femme très jeune offrira moins de résistance aux complications de l’accouche- ment et de suites de couches qu’une femme ayant acquis son complet développement », et Peyrat (1884), qui s’exprime avec plus de précision: « La femme la plus apte à supporter les charges de la maternité est celle qui a atteint déjà depuis quelque temps son complet développement physique et moral. » Docteur Ribbing, professeur à l’Université de Lund, (Suède. 1901), dans son livre intéressant sur L'hygiène sexuelle et ses conséquences morales, dit: «Les mariages dans lesquels les contractants n’ont pas encore atteint un degré