De l'état fébrile : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 12 mars 1866 / par L. Desnos.
- Desnos, Louis.
- Date:
- 1866
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Credit: De l'état fébrile : thèse présentée au concours pour l'agrégation (section de médecine) et soutenue à la Faculté de médecine de Paris, le 12 mars 1866 / par L. Desnos. Source: Wellcome Collection.
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![_ 80 - tique, indépendante de tonte altération appréciable des so- lides ou des liquides, reste encore è démontrer. Et d'ailleurs, pour les cas assez communs, au contraire, ou Ion peut rencontrer, comme conséquence de l'épuise- ment et sans lésion organique proprement dite, de vérita- bles cachexies, il faut bien remarquer que ceux-ci sortent de notre cadre, puisque, dans ces conditions, ce n'est (|u'exceptionnellement que l'état cachectique se complique de la fièvre hectique. 2° Maladies nerveuses. Les rapports de l'étal Fébrile avec les maladies nerveuses forment, à coup sûi-, un des cha- pitres les plus intéressants et les moins connus de leur histoire. Jusqu'ici on avait cru à l'influence favorable de la fièvre sur les phénomènes nerveux, et l'axiome hippocratique : febris spasnws solvit, avait traversé les siècles sans qu'on se fût occupé sérieusement de soumettre au contrôle de l'observation le principe énoncé par le père de la me'de- ciiîe. La question n'est pas cependant sans importance au point de vue qui nous occupe; cai-, si ce principe est rigoureuse- ment vrai, n'est-il pas de bon augure de voir s'allumer la fièvre dans le cours d'une névrose, et sa marche ainsi que sa dui ée ne devront-elles pas .se trouver ainsi avantageuse- ment modifiées ? Voyons ce que nous apprend, sous ce rapport, l'expérience des observateurs de notre époque. Les études récentes sur la chorée nous fourniront les éléments de la solution que nous cherchons. Cette question a été discutée de la manière la plus remarquable dans le mémoire de M. G. Sée, sur La chorée. et les affections ner- veuses y couronné par l'Académie] de médecine; nous lui ferons de larges emprunts. Déjà, conirairement à l'opinion exprimée par Guei sant, M. Rufz avait établi que les fièvres qui se montrent dans Ife](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2228686x_0088.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)