Étude comparée du médicament et de la série médicamenteuse : de la série sédative et excito-motrice : le mal des montagnes (étude de physiologie pathologique) / par le Dr Duboué.

  • Duboué, Paul Henri, -1889.
Date:
1881
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Credit: Étude comparée du médicament et de la série médicamenteuse : de la série sédative et excito-motrice : le mal des montagnes (étude de physiologie pathologique) / par le Dr Duboué. Source: Wellcome Collection.

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    de tout genre qu’il ne manquera pas de rencontrer, qu’il n’ait, au préalable, aperçu distinctement le but vers lequel doivent tendre tous ses efforts, qu'il n’ail enfin comparé ce but avec celui qu’on poursuivait avant lui. De là la nécessité, au seuil même de toute recherche particulière, d’aborder certaines questions générales dans la solution desquelles l’esprit trou- vera des règles sûres et méthodiques pour apprendre à se guider dans une direction inconnue. Sans avoir la prétention de passer toutes ces questions ou ces règles en revue, nous nous bornerons à signaler celles qui nous ont principalement guidé dans ce travail. 11 n’est pas difficile de voir, en premier lieu, que la théra- peutique actuelle est en pleine période analytique, et qu’à pari un certain nombre d’heureuses exceptions, les diverses classifications dont elle a été l’objet ne peuvent nous être que d'une médiocre utilité, parce qu’elles reposent sur une base trop générale et trop complexe, je veux parler de l’effet des agents médicamenteux sur l’organisme tout entier, ou tout au moins sur un ou plusieurs appareils organiques, tels que l’appareil digestif ou l’appareil respiratoire. Le premier venu peut s’assurer qu’un vomitif fait quelquefois merveille sur les voies digestives. Un thérapeutiste doit-il se contenter de cette solution si vague et si générale, et ne doit-il pas se demander successivement sur quel organe des voies digestives, sur quel tissu de cet organe et sur quel élément anatomique de ce tissu a agi le vomitif en question, pour produire cet effet prompt et salutaire? Ce simple aperçu nous permet de voir que pour être véri- tablement fructueuse, la connaissance du mode d’action d’un médicament doit porter sur les divers éléments anatomiques, et non sur les composés plus ou moins complexes qui résul- tent de l’intrication de ces derniers. Mais, avant d’aller plus loin, il n’est nullement hors de propos de rechercher dans quel sens peuvent être dirigées et sont dirigées en réalité les recherches thérapeutiques, à quel mobile peuvent céder ceux qui s’y adonnent, qu’ils en aient