Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay.
- Fleetwood Churchill
- Date:
- 1874
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Credit: Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay. Source: Wellcome Collection.
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![Si, lorsque le clitoris est envahi par quelque production maligne, nous pouvons être sûrs que l'utérus est sain, il faudra l'enlever; mais il ne faut pas compter sur une cure radicale ; et si l'on risque une opération, il faut avoir bien soin d'enlever toute la partie malade. CHAPITRE V TUMEURS DE l'ORIFICE DE l'uRÈTHRE- ARTICLE PREMIER TUMEURS VASCULAIRES. [[tumeurs ÉRECTILES.J] La plus fréquente de ces excroissances douloureuses est la petite tu- meur vasculaire. Elle fut décrite pour la première fois par Sharp, en 1750. Il constate que « de petites excroissances peuvent occasionner de violents désordres dans un organe aussi délicat que l'urèthre ». J'en ai rencontré un exemple remarquable dans l'urèthre d'une jeune fille vierge : ces petites tumeurs s'étaient développées à l'orifice du méat urinaire, et pendant plusieurs mois avaient causé de cruelles douleurs, qui continuèrent jusqu'au moment où les tumeurs furent enlevées (i). Cette affection fut aussi décrite par Morgagni, qui dit : «En examinant le corps d'une vieille femme, en 1751, je rencontrai une excroissance triangulaire à l'orifice externe de l'urèthre, mais elle n'était pas saillante. » On rencontre quelquefois, attachée à l'orifice de l'urèthre, une excrois- sance rouge et fongueuse, offrant le volume d'un haricot. Après ces auteurs, M. Hughes, de Strond-Water, dans le Gloucestershire, en 1768, décrivit ces tumeurs de la façon suivante : « Elles sont rouges, d'une texture molle et spongieuse, présentant une surface découpée, dou- loureuses au toucher; elles laissent sourdre une sérosité sanguino- lente. » M. Hughes enleva le méat urinaire et guérit complètement sa ma- lade (2). Depuis lors, cette affection a été décrite avec plus de soin par Blom- fîeld (3), Norman (4), Sharp, Warner, Jenner, sir M. C. Clarke (5), War- drop(6), Velpeau(7), Hosack, Rosenmuller, Vogel,Kaldebrand, Drokaska, et enfin les écrivains les plus récents sur les maladies des femmes. Règle générale : cette aSection est plus fréquente chez les jeunes (1) Critiml Inquinj to the présent stnte of surgery. 1750, p. 168. (-1) Huglios, Mer/ical facts and Observations^ vol. II, p. 26. (.'5) Bloirificld, Clururfj. Observations, yo\. Il, p. 29C. {■'{) Noirnan, Edmb. med. Journol, jiine 18i9. 15J Clarke, Diseuses of Feiwiles, vol. I, p. 28!), ot Lond. med. Journal, vol. VII, p. 26:). (0) Wardrop, Laucet, vol. XIII, p. 784. (7) Velpoau, Journal hebdomadaire. Paris, juillet 183G.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21046414_0108.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)