Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay.
- Fleetwood Churchill
- Date:
- 1874
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Credit: Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay. Source: Wellcome Collection.
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![§111. [[Diagnostic.]] [[Les auteurs modernes qui ont donné des descriptions délia maladie, Alph. Guérin (1), Courty, distinguent la maladie eu égard à son origine en simple et virulente. Pour eux l'uréthrite simple est probablement toujours consécutive à des irritations directes de l'urèthre, tandis que l'uré- thrite virulente est presque toujours consécutive au contact du virus vagi- nal retenu par les petites lèvres et qui arrive aucontact de l'urèthre; quel- quefois aussi elle pourrait être la conséquence immédiate du coït. M. Alph. Guérin a décrit deux glandes dont les conduits excréteurs s'ouvrent très-près du méat, mais en dehors du canal, ces glandes peuvent s'enflammer, il décrit l'inflammation de ces glandes sous le nom d'uréthrite externe, la connaissnce de ces glandes est très-importante en ce qu'elles servent souvent de dernier refuge à la blennorrhagie et qu'il est néces- saire alors pour amener la guérison complète de faire des injections caustiques dans leur intérieur. Rappelons en terminant une remarque faite par M. Alph. Guérin. Il nous dit que si l'uréthrite existe en même temps que la vaginite, on doit affirmer qu'elle est le résultat d'une contagion blennorrbagique, tandis que si la vaginite existe sans uréthrite on a de grandes chances pour que la vaginite soit simple. Cette distinction souffre peut-être quelques excep- tions, mais elle est au moins vraie dans la majorité des cas.]] § IV. — Tpaîtement. Ashwell fait remarquer que le traitement doit varier suivant la gravité ûu cas particulier. Quand cette maladie est de date récente et peu intense, il n'est nécessaire d'employer ni le mercure ni les caustiques. Dans des cas analogues à ceux qu'a rapportés M'Clintock, le copahu à la dose de 30 ou 40 centigrammes, trois fois par jour, doit être continué jusqu'à ce que les symptômes prédominants aient cédé. L'effet de ce traitement doit être secondé par l'usage d'une diète douce et de boissons délayantes; on proscrira l'usage du vin et des alcooliques ; un bain de siège tiède, fait avec une forte décoction de têtes de pavot, et prolongé matin et soir pendant une demi-heure, calmera les douleurs. Il est à peine nécessaire de dire qu'il faut maintenir le ventre libre et conseiller la position horizontale ; car la constipation et la fatigue augmentent singulièrement les douleurs. J'ai quelquefois, avec beaucoup de succès, appliqué des sangsues au périnée ou au pourtour du méat urinaire. Comme on trouvera de plus amples dé- tails sur le traitement dans les observations qui suivront, je ne veux pas m'exposer à des redites en y insistant en ce moment. Je dois ce- pendant prévenir le praticien qu'il ne doit pas promettre plus qu'il ne (I) A. (Juôrin, Molodies des organes fj&intavx externes de la femme. Paris, 18G4-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21046414_0116.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)