Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay.
- Fleetwood Churchill
- Date:
- 1874
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Credit: Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay. Source: Wellcome Collection.
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![a Le col quoique souple présente une certaine résistance élastique. (( Sa surface est lisse ; la muqueuse très-adhérente au tissu muscu- laire ne glisse pas sur lui ; elle est à peine sensible au toucher. <( Chez la femme qui a eu des enfants, le col est plus gros, plus court que chez la vierge et au lieu de la forme conique il affecte une forme cylindrique. Les deux lèvres sont plus distinctes, et la dépression qui correspond à l'orifice du col, forme une fente transversale. «Vers les extrémités de cette fente, plus souvent à gauche qu'à droite on trouve des froncements, des déchirures produites pendant l'accouchement. « Pendant la période menstruelle le col est plus entr'ouvert ; le doigt porté dans le cul-de-sac antérieur du vagin, rencontre habituellement, chez la femme nullipare, le corps de l'utérus. Cette antécourbure physiologique disparaissant par le fait de la grossesse, il en résulte que chez les femmes qui ont eu des enfants on ne perçoit plus le corps. « Le doigt porté en arrière remonte dans le cul-de-sac postérieur, ren- contre parfois une sensation de tumeur due à la présence'de matières fécales contenues dans le rectum, laparoi postérieure de l'utérus n'est guère acces- sible que par le rectum, « Sur les côtés du col dans les culs-de-sacs latéraux le doigt n'éprouve qu'une sensation de mollesse. a Les dimensions des culs-de-sacs spnt un peu variables chez la femme qui a eu des rapports sexuels, le cul-de-sac postérieur est plus dilaté, car l'organe copulaleur étant plus long que la distance qui sépare le museau de tanche de l'orifice de la vulve, refoule le vagin et y creuse une cavité appropriée à ses dimensions. »]] Une fois ces renseignements obtenus, le doigt est retiré. Il faut, pour cet examen, user de la plus grande délicatesse, et l'on doit ne le répéter que le moins possible. Il est rare qu'on soit forcé d'introduire plus d'un doigt à la fois. Quand la vessie est malade, un cathéter introduit dans cet organe facilite beaucoup l'examen et les recherches. On ne devra jamais pratiquer cette sorte d'examenimmédiatement après les grandes douleurs ; il ne serait pas supporté pendant une période aiguë d'inflammation, et, dans quelques cas, on doit n'accepter qu'avec défiance les résultats de l'examen. Les principaux points sur lesquels on porte son attention quand on exa- mine une malade sont : l'état du vagin, comme température, calibre, écou- lement et sensibilité ; dans quelle condition se trouve le bassin : est-il vide ou rempli, et, dans ce dernier cas, qu'est-ce qui le remplit ? à quelle hauteur se trouve l'orifice de l'utérus? est-il ouvert, est-il sensible, est-il intact? la résistance du tissu du col, sa sensibilité ; l'absence de toute végé- tation morbide ou d'ulcération à sa surface; la position ou le volume de la matrice, sa sensibilité et sa mobilité. En retirant le doigtdu vagin, on peutse rendre compte de la nature de l'écoulement, et l'examen au microscope pourra quelquefois décider des questions très-importantes. Il faudra en- core rechercher avec soin s'il existe quelque ulcération, quelle en est l'é-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21046414_0037.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)