Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay.
- Fleetwood Churchill
- Date:
- 1874
Licence: Public Domain Mark
Credit: Traité pratique des maladies des femmes hors l'etat de grossesse : pendant la grossesse et après l'accouchement / par Fleetwood Churchill ... tr. de l'anglais par les Docteurs Wieland et Dubrisay. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by the Francis A. Countway Library of Medicine, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Francis A. Countway Library of Medicine, Harvard Medical School.
57/1282 (page 35)
![II. Traitement local. Du reste^ pour quelques moyens généraux qui peuvent avoir une action directe, nous avons un bien plus grand nombre de moyens de traitement local. Des ventouses scarifiées sur la région sacrée, des sangsues à la partie interne et supérieure des cuisses, à la vulve^ à l'anus ou sur le pubis, ont une action directe sur les maladies de l'utérus. Pendant quelque temps même on avait adopté l'usage de sangsues, de scarifications ou de ven- touses scarifiées sur le col, tout cela au moyen du spéculum. On a dit que ces procédés divers étaient très-utiles dans les cas de dysménorrhée, de congestion uté- rine, d'inflammation,d'érosion ou de simple ulcération du col, dans le cas d'irritation utérine, etc. Pour moi, je n'ai jamais trouvé que tous ces moyens fussent né- cessaires. [[Ces émissions sanguines loca- les sont cependant regardées par beaucoupde praticiens distingués comme étant de la plus grande utilité. C'est iiinsi que le docteur Grallard, qui a une si grande ex- périence pour tout ce qui con- cerne les maladies des femmes, a souvent recours aux applications directes des sangsues sur le col, et en retire souvent de grands avantages dans les inflammations aiguës de la matrice.]] Avec le spéculum, les causti- ques ou môme le cautère actuel (fig. 24 et 23) peuvent être portés sur la partie malade sans toucher au vagin (fig. 26, 27), soit que l'on emploie le porte-nitrate de trousse, soit que l'on emploie le porte-caustique représenté fig. 26. [Cet instru- ment se compose d'une canule d'argent tout à fait semblable à la sonde utérine, et se terminant à son sommet par trois branches faisant ressort et qu'on peut fermer au moyen d'un anneau mobile. Le nitrate est ren- fermé dans l'espace que circonscrivent les trois branches. Scanzoni préfère cet instrument au porte-caustique deLallemand (fig. 27.] 24 et 2S. — Cau- tères actuels. Fig. 26. — Porte- caustique.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21046414_0057.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)