Formes et nature de la spléno-pneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 novembre 1902 / par Francis Desdouits.

  • Desdouits, Francis, 1877-
Date:
1902
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Credit: Formes et nature de la spléno-pneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 28 novembre 1902 / par Francis Desdouits. Source: Wellcome Collection.

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    affections (1), de leur rareté dans l’autre, on doit tirer une présomption pour le diagnostic. Au reste, il y a lieu de tenir compte de la relation qui existe entre ces signes et l’intensité des signes stéthoscopiques. M. Gaussade a pu diagnostiquer dans un cas une spléno pneumonie, malgré la déviation du cœur; cette déviation eût été plus accen- tuée au cas d’épanchement pleural, car les signes stéthos- copiques étaient ceux d’un épanchement abondant. M. Gaussade a pu également, dans un cas, tirer parti du caractère de la matité qui n’était pas une matité hydrique. On sait que la limite supérieure de l’épanchement pleu- rétique est mobile, et varie suivant les changements d’attitude du malade, que l’on doit percuter couché, assis, étendu sur le côté. La mobilité des signes semble, a priori, être caractéristique de l’épanchement pleural. Un signe dont on pourra, à l’occasion, tirer parti, est celui-ci : lalimited’un épanchement d’abondance moyenne ne forme pas un plan horizontal ; elle forme une courbe parabolique appelée courbe de Damoiseau, dont le som- met est dans l’aisselle. En passant sur la paroi antérieure du thorax, elle devient horizontale; sur la paroi posté- rieure elle descend obliquement, de façon à former avec- la colonne vertébrale un angle aigu, sonore à ia percus- sion ; c’est Yangle de Garland. Rien de semblable n’a été observé dans la spléno-pneumonie, où la limite de la matité est plutôt horizontale. La palpation permet de rechercher l’état des vibrations (1) Pour ce qui est de la sonorité de la zone de Traube, on sait qu’exceptionnellement elle peut persister alors qu’il existe 1 litre ou 1 litre 1]2 de liquide dans la plèvre (adhérences pleurales, phréno- costales ou raisons encore mai connues) Queyrat, loc. cit.