Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel.

  • Pierre Miquel
Date:
1883
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Credit: Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel. Source: Wellcome Collection.

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    bilise les bacleries comme il anesthesie passagerement les cel- lules nerveuses des cenlres sensibles, niais ne les lue en aueune raaniere; le bichromate de potasse, employ^ pour dureir les pre- parations histologicjues; le gaz ammoniae, d’un usage fort res- ireint; I’azotate de cobalt, I’acide thymique, beaucoup plus anli- septique quo I’acide phenique universellement applique a la desinfection des appartements et des plaies depuis les reeber- ches des D''® Demaux, Lemaire et de Lister; le permanganate de potasse, etudie par Condy et Demarquay; le sullate de nickel, enfin I’azotate de plomb, I’alun ordinaire et le tannin, recberches par I’industrie des tanneurs. Le groupe des substances moderement antiseptiques compte encore quelques corps chimiques iisites en Medecine : on y voit (igurer en premiere ligne un sel trcs soluble de quinine, le brom- bydrate; e’est vraisemblablcment par erreur qu’on a conteste le pouvoir antiseptique de la quinine et de ses sels; puis I’acide arsenieux, egalement febrifuge; le poison tetanique par excel- lence, le sulfate de strychnine; I’acide borique, employe en chi- rurgie opbtalmologique, mais deux fois moins puissant que I’acide phenique; I’arsenite de soude, I’bydrate de ebloral, ti’ols Ibis moins aseptique que le phenol cristallise, quelquefois mis en usage auxrisques et perils du malade dans les cas qui exigent une desinfeetion prompte et complete; le salieylate de soude, dont I’efficacite dans le traitenient du rhumatisme aigii est au- dessus de toute contestation depuis les travaux d’un, de nos cliniciens les plus distingues, le professeur G. See; le sulfate de protoxyde de fer, et enfin la soude caustique faiblement pa- rasiticide, ce qui parait dii a son passage a I’etat de carbonate alealin sous I’influence de I’aeide earbonique de I’air; en effel, e’est habituellement au bout de quinze jours a un mois que se manifestela presence des microbes dans les solutions nutritives, chargees de soude caustique, abandonn^es au contact de I’air atmospherique. Larmi les substances faiblement antiseptiques, on compte le cblorure de calcium, si pen couteux et si effieace pour arreter le developpement des baet^ries ; le borate de soude, vante bien a