Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel.

  • Pierre Miquel
Date:
1883
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Credit: Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel. Source: Wellcome Collection.

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    de M. Pasteur. « En resume, disait-il (') a celle epoque, si Ton rapproche Lous les resultals aiixquels je suis arrived jusqu’a present, on pent affirmer, ce me semlde, quc les poussieres en suspension dans I’air sont I’origine exclusive, la condition pre- miere et necessaire de la vie dans les infusions, dans tous les coips jmtrescibles et dans toiites les liqueurs capables de fer- menter. ^ » D’autre part, j’ai monlre qu’il est facile de recueillir et d’observer au microscope ces poussieres de Fair, et que I’on voil toujours ail milieu de debris amorplies tres divises un nombre de corpuscules organiques que le plus habile naturaliste ne sau- rait distinguer des germes des organismes inferieurs » Je n’ai pas fini cependant avec toutes ces etudes; ce qu’il y aurait de desirable, ce serait de les conduire assez loin pour preparer la voie a une recherche serieuse de I’origine des diverses maladies. » Cette voie est aujourd'hui preparee et, grace aux efforts con- Linus de ce savant si distingue, grace a ses magnifiques decou- vertes, I’auteur le plus modeste pent nourrir I’espoir de trouver la cause de Tune des nomhreuses alfections qui desolent I’es- pece humaine et, cela fait, depouvoiryopposerunetherapeu- Lique triomphante. La major!Le des medecins voient en M. Pas- teur un gland bienfaiteur auquel ils apportent de grand cceur leur tributde reconnaissance. D’autres, en fort petit nombre, se sont fails depuis peu les detracteurs de ses travaux. Je faisici allusion a quelques savants d’outre-Rliin aux allures bruvanles. qui ont profile comme nous tous des immortelles recherches dc M. Pasteur et qui, se croyant aujourd’hui capables de volerdeleur.s propres ailes, reinplissenl les rccueils scientifiques d’allaques injustes enverscelui qui est encore el sera pendant longtemps leur maitre dans les (Eludes si delicales sur les infinimeni jietils. On interpreterait cependant bien mal ma pensce si I’on sujipo- sail un instant que je range au nombre des jeuncs savants alle- (‘) I'astul'h, Comptca remius des seances dv I'Acadcmie des Sciences, {. I,f. |). O;.').