Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel.

  • Pierre Miquel
Date:
1883
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Credit: Les organismes vivants de l'atmosphere / par m.P. Miquel. Source: Wellcome Collection.

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    807 grande ville seronl d’une surveillance plus difficile; mais il est des mesures d’inter^t general donlles administrations publiques peiivent parfaltement reclamer I’ex^cution : 1° suppression de toute usine insalubre, principalement de celles oil 1 on mani- pule des substanees piitrefiees ou putrescibles (depotoirs, tan- neries, ete.), a phisieurs lieiies a la ronde des vastes agglo- merations iirbaines; 2° rejet bors ville des vastes ecuries de chevaux, des vacheries, etc.; 3“ reduction de la bauteiir des maisons; 4° elargissement considerable des voies publiques, suppression des pav^s et leur remplacement par des coucbes d’aspbalte, pouvant 6tre lav^es pliisieurs fois par jour pendant la sedieresse ; 5° demolition de toute habitation reconnue in- salubre, agrandissement des cours des maisons, lavage perio- dique, deux a trois fois I’ann^e, de la fagade des habitations, 6” creation de vastes pares et de vastes jardins dans 1 mterieur des villes : telle est I’enumeration de quelques mesures dont I’elTet immediat serait de diminuer le nombre des germes peu- plant Fair des vastes agglomerations d’habitants. Je crois fort pen a I’efficacite des desinfectants gazeux pour detruire les poussii^res organisees des appartements; des lotions superficielles pbeniquees, boriqu4es ou boratees; les lavages, I’aeration largement pratiques, I’application de la cbaleur la oil cela est possible, me paraissent mille fois preferables. Mais je crois bien davantage a Taction souverainement bienfaisante des antiseptiques appliques a Tart de guerir, oil on les voit tons les jours accomplir des cures merveilleuses. J’ai fini, et je croirai avoir rempll line tache utile si j’ai pu, par cet dcrit, faire pen^trer dans Tesprit de quelques lec- teiirs cette simple proposition : qii’il est d’un grand interet pour Thiimanite d’etiidier avec le plus grand soin le nombre ct la qualite des etres microscopiques qui nous entourent, de faire marcher de pair Tetude particiiliere des microbes pa- thologiqiies et T^tude gen^rale des bacteries; si la premiere peut nous edifier sur Tetiologie des maladies, la seconde nous montre, par ses statistiques precises, les lieux oii les microbes abondent, les atmospheres empestees qii’on doit fuir, re-