Lettres à un médecin de province, ou exposition critique de la doctrine médicale de M. Broussais / [Antoine Miquel].
- Antoine Miquel
- Date:
- 1825
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Credit: Lettres à un médecin de province, ou exposition critique de la doctrine médicale de M. Broussais / [Antoine Miquel]. Source: Wellcome Collection.
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![fi comme étant due à Tirritation, c’est-à-dire, à i’exai- tation vitale de l’appareil génital? Rien n’est cepen¬ dant plus vrai. « A la fin de la vie de la plupart des » hommes qui se sont' adonnés avec fureur à tous » sente un assemblage d’organes, portant de toutes parts l’empreinte des irritations répétées » dont iis ont été le siège. Leurs tissus sont épais- )> sis, gorgés de sang, sillonnés par des veines » dilatées, et souvent dégénérés de leur organi- « sation normale. » Voilà donc ce que c’est que 1 irritation. Eh quoi ! rendrez-vous à ces veines dilatées leur calibre naturel en les vidant par des sangsues? détruirez - vous ces épaississemens ])ar des relâchans? ramenerez-vous au type nor¬ mal cette organisation dé£;énérée, lui rendrez-vous la vie et la vigueur qu elle a perdues par desanti- jjhlogistiques ? Qu’importe que l’appareil génital ait été irrité autrefois? cela prouve-t-il qu’il le soit à présent? Au contraire, cela le met dans l’impuis¬ sance de l’étre encore , en ce sens, bien entendu , que l’irritation est rexagératioii des forces vitales, l’augmentation des phénomènes qui attestent l’état de vie : car si l’irritation peut être autre chose, et si l’on doit la guérir quelquefois par des irritans, il n’y a plus de médecine physiolo¬ gique. Assurément il est des vieillards, jeunes ou vieux, qui poi-tent des phlegmasies chroniques , des inflammations latentes, des ulcérations ato-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29316443_0486.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)