De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard).

  • Garreau, L.T.
Date:
1841
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Credit: De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard). Source: Wellcome Collection.

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    fîque de la maladie. Dans ces cas, je le répète, les préparations mer- curielles seules peuvent être de quelque secours : malheureusement l’enfant ne peut pas supporter un traitement bien actif, et ici, comme dans toutes les autres maladies de la peau, ce n’est le plus souvent que par l’intermédiaire de la nourrice que le traitement pourra être admi- nistré : aussi la médecine est-elle fréquemment impuissante chez ces petits êtres faibles et débiles. La peau , avons-nous observé, jouit d’une grande vitalité à la nais- sance; l’apparition fréquente de l’érythème ou de l’érysipèle ne doit donc pas étonner le médecin : qui n’a remarqué cette rougeur vive, cette inflammation superficielle des fesses, des parties supérieures des cuisses, du scrotum du nouveau-né? Cet érythème est ordinairement occasionné par les matières fécales, l’urine, qui sont en contact avec ces parties, surtout chez les enfants qui ne sont pas entourés de tous les soins de propreté nécessaire. L’accoucheur est aussi fréquemment appelé pour donner des soins à un enfant atteint d’érysipèle; celte maladie cutanée paraît être plus fréquente au tronc et aux membres qu’à la face , ce qui est le con- traire chez l’adulte, où il se présente le plus souvent à la partie supérieure du front. S’il faut en croire Billard , l’érysipèle des nouveaux-nés est, moins souvent qtie chez les adultes, accompagné de symptômes gastriques, mais assez communément compliqué de symptômes d’entérite. Chez quelques nouveaux-nés, durant les premiers instants de la vie, les appareils respiratoire et circulatoire n’exécutent qu’imparfaitement leurs fonctions; par suite, embarras dans la circulation, surtout ca- pillaire, et congestion sanguine aux extrémités : la peau de ces parties prend une couleur violacée, devient froide, puis surviennent tous les symptômes de la gangrène analogue à la mortification sénile. La mort, on le pense bien , est le plus souvent le résultat de cette gangrène de la peau. Il serait inutile, je pense, de faire remarquer la différence immense qui existe entre cette affection et l’érysipèle ; les symptômes de l’une et de l’autre maladie sont trop bien caractérisés. Ces quelques maladies de la peau s’observent fréquemment chez l’enfant