De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard).

  • Garreau, L.T.
Date:
1841
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Credit: De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard). Source: Wellcome Collection.

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    Du reste , le croup, dont la marche est quelquefois très-rapide, se présente ordinairement avec des symptômes assez caractéristiques. Le plus souvent l’invasion de la maladie est caractérisée par des alterna- tives de chaud et de froid , avec mal de gorge d’abord peu intense , fréquemment accompagné d’un peu de douleur des parties antérieures du cou. Dans beaucoup de cas, si la première période dure quelques jours , on peut reconnaître , du côté des amygdales , du voile du palais, de petites plaques blanches qu’on a prises souvent pour des escarres gangré- ueuses. Chez beaucoup d’enfants , le médecin n’observe pas tous les symptômes, puisque, dès le début, il s’est déclaré une petite toux sèche revenant par quintes, à des intervalles plus ou moins rapprochés, et s’accompagnant d’aphonie et des signes de suffocation. Quelquefois c’est au milieu du sommeil que le premier accès a lieu ; le petit malade se réveille avec la respiration pénible et bruyante , avec une toux fréquente produisant un son extraordinaire ; la voix est rauque, le visage rouge ; il y a de l’agitation , sentiment de douleur à la gorge et dans la région du larynx; mais le calme ne tarde pas à revenir, et l’enfant paraîtrait bien portant s’il n’y avait de l’accélération dans le pouls , de la raucilé dans la voix; cependant les accès se rapprochent bientôt , et il y a de nouveau menace de suffocation. Avant de poursuivre l’étude de la symptomatologie du croup , arrê- tons-nous un instant sur les caractères particuliers que présentent la toux et la voix. On a voulu comparer le son de la voix au cri d’un coq, à l’aboiement d’un chien, au son d’un instrument à vent: ces comparaisons ne laissent dans l’esprit qu’une idée fausse; la toux, dans le cas qui nous occupe , est rauque, sourde, rentrant dans le larynx ; chaque secousse de toux est suivie d’une inspiration courte, sèche, sifflante, et on remarque, en outre, dans l’intervalle des quintes, un sifflement la- ryngo-trachéal qu’on peut entendre à distance, mais qui se perçoit mieux à l’aide du stbétoscope ou de l’oreille appliquée sur le trajet de la trachée- artère , ou encore à la. partie postérieure du thorax ; il y a presque aphonie complète ; la voix est éteinte , et son timbre a quelque chose de métallique comme la toux. Cependant les accès se rapprochent avec menace de suffocation, cl.