Étude sur le trichina spiralis / par H. Kestner.

  • Kestner, Hermann.
Date:
1864
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Credit: Étude sur le trichina spiralis / par H. Kestner. Source: Wellcome Collection.

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    Le remede qui, grace sm lout ä Friedreich, a pendant un certaintempsjoui du privilege de passer pour le meilleur spe- cifique conire la trichinöse, est le picronitrale de potasse^ Les proprietes vermifuges de ce sei sont incoiUeslables; le tienia, si souvenl rebelle ä lantd'agents puissanis de la ma- llere medicale, a maintes fois cede ä son effet loxique special. C'est en raison de ces proprieles que Friedreich Tavaii employe chez son malade. Les ti ichines, toulefois, n'en reslerent pas moins Vivantes dans les muscles, ainsi que les investigaiions successives au moyen du harpon l'ont prouve perlinemment. Les trichinös meres peuvent-elles etre detruites dans l'in- lestin par le picronitrate de poiasse? Les experiences de Fiedler ^ paraissent avoir donne ä celte question une Solution negative; cet auteur a constateque, placees dans une Solu- tion de d gramme de picronitrate de poiasse sur 90 grammes d'eau, les trichines offraient des mouvements energiques durant six heures, surlout lorsqu'on chauffait le verre; ces mouvements s'elaient notablement ralentis apres dix heures, et ne cessaient tont ä füit qu'au bout de douze heures. Une Serie d'experiences sur des lapins trichinises le fit arriver, d'autre part, aux conclusions suivanles : le picroni- trate de poiasse et celui de soude, administres ä haute dose, ne tuent les trichines ni dans l'intestin ni dans les muscles. Ces agenls n'opposent en consequence aucun obslacle ni au developpement des trichines meres ni ä l'immigration des embryons. ' Le picronitrate de poiasse penfetre dans lous les tissiis el leur donne une forte couleur icterique. Un chien auquel on avait donne lous les jours, pendant huit, semaines, 0s^,30 et plus tard de picronitrate de poiasse, mourut: on trouva que tonte la muqueuse intestinale, les pounions, les reins, la vessie, Tendocarde, la mu- queuse des bronches, le crislallin, le corps vitre, les centres nerveux seuls excepte, avaient une couieur icterique intense (H. Meissner, Beiträge zur Lehre von der Trichinenkrankheit [SchmidVs Jahr- bücher, 1863, no 1, S. 45]). 2 Fiedler, Versuch über die Einwirkung des Natron und Kali- picronitricum auf Trichinen [Virchow's Archiv, XXVI, 1863, S. 573).