Considérations sur l'internement des aliénés sénégalais en France : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Paul Borreil.

  • Borreil, Paul, 1879-
Date:
1908
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Credit: Considérations sur l'internement des aliénés sénégalais en France : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Paul Borreil. Source: Wellcome Collection.

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    » (rEui‘oj)e. 11 n’y a gunre de culliire dans le sens où nous » l’enlendons. Le mil, l’ai^aehide nécessitent des périodes » de ti’avail excessivement courtes, entre les(|uelles aucun » travail agricole n’est eriectué, et il n’est guère possible » du reste d’ini])oser un travail régulier, constant à des noirs. Puis (jui les surveillerait ? D’autres noirs ? 11 n’y » faut [)as songer. Des blancs non |)lus, à moins d’aug- » menter le [)ersonnel et les frais dans des proportions » considérables. » Mon avis, qui est cejui d’un grand nombre de prati- » viens ici, serait qu’un asile d’aliénés trouverait son » utilité dans la colonie, et qu’à cause du nombre des » déments, il aurait une clientèle assurée. J1 y faudrait n un sj)écialiste. » Nous ne pouvons que laisser aux pouvoirs com|)étents le soin de trancher celte question délicate au mieux d^es intérêts de nos sujets sénégalais. En terminant, qu’il nous soit permis d’adresser ici nos plus vifs remerciements à M. le Gouverneur du Sénégal, à M. le Docteur d’Anfreville et à M. le docteur Branzon- Bourgogne, médecin-chef de l’hôpital colonial, qui se sont empressés, avec la plus grande bienveillance, de mettre à notre disposition tous les renseignements qui nous étaient nécessaires. Nous avions pensé pouvoir ajouter à ces documents (piehpies indications sur la conduite des J)ays étrangers vis-à-vis des aliénés de leurs colonies. La pénurie des ré[)onses (pie nous avons obtenues nous oblige à citer simplement MM. les Docteurs S. Lykles (de Groningue)- et Henry Bayner (de Londres), que nous tenons à remer- cier |)ubli(]uement de leur empi-essement et de leur amal)ilité. Nous n’aurions garde d’oublier notre maître M. le Doc-