Nouvelle méchanique des mouvements de l'homme et des animaux / par P.J. Barthez.
- Paul Joseph Barthez
- Date:
- An VI (1798.)
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Credit: Nouvelle méchanique des mouvements de l'homme et des animaux / par P.J. Barthez. Source: Wellcome Collection.
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![( tî ) Du Principe de La bonne méthode de philosopher dans chaque Science Naturelle , y fait la Vie, Première admettre des causes générales occultes } et doit y fixer le nombre de Cause des Mouve- . mems progressifs ces causes , suivant 1 état actuel de cette Science ( i ). Cette méthode est de 1 Homme et des mj]e pour simpiif]er le calcul des phénomènes, et pour lui donner beau- Animaux. r coup plus d'étendue. Les noms de ces facultés occultes étant alors employés , comme les lettres le sont dans l'Algèbre ; aucune opinion préjugée n'entrave la recherche des causes prochaines et immédiates des faits. L'on arrive ainsi d'une ma- nière sans comparaison plus facile et plus directe , à des formules ou expressions générales des analogies de ces faits : et ces analogies sont tou- jours vastes et fécondes , quand elles ont été conçues avec une grande intelligence , et examinées avec une logique sévère. D'après cette méthode de philosopher , on doit considérer toutes les fonctions de la vie dans l'Homme et dans les Animaux , comme étant produites par les forces propres , et régies suivant les loix primordiales d'un Principe Vital. Les loix de ce Principe sont absolument étrangères aux loix connues de la Méchanique , de l'Hydraulique , de la Physique , et de la Chymie \ ainsi qu'aux facultés de liberté , de prévoyance , et autres qu'on regarde généra- lement comme étant caractéristiques de l'Ame pensante. C'est eh vain qu'on a voulu appliquer ces loix Physiques , ou ces facultés de l'Ame pensante ; pour montrer comment la vie peut commencer dans l'embryon, lorsque son corps est convenablement organisé pour avoir la vie en puissance ( comme parloit Aristoce ). Il ne peut naître de ces applications aucune Théorie , qui étant soumise à un examen attentif , conserve la moindre vraisemblance. C'est sur quoi paroissent s'accorder aujourd'hui -les Hommes impartiaux et éclairés. Tout ce qu'il nous est permis de connoître à ce sujet , c'est que lorsque l'organisation de l'Homme a acquis un certain degré de développement et de perfection , la Nature Universelle fait naître et subsister en lui des forces productives des phénomènes de la vie. Il est à-peu-près- indiffèrent qu'on donne au Principe Vital les noms de (2) Voyez le Discours Frclim. de mes Nouv.. Eléments , aux pages V—X. M. de Luc a parle' depuis sur ce sujet, d'une manière très-semblable ; dans ses Lettres publiées en 1773» sur l'Histoire de la Terre et de l'Homme ; Tom. I. p. 175—178, et s. ^](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21176644_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)