Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908 / Gustave Martin, Leboeuf, Roubaud.
- Martin, Gustave.
- Date:
- 1909
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Credit: Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908 / Gustave Martin, Leboeuf, Roubaud. Source: Wellcome Collection.
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![BHAZZAVILI-K KT MOYKN-CnNdO I2o Les Tabanides commencent à faire leur apparition sur le cours du Congo quand on le remonte en vapeur, à la hauteur de Bolobo, et deviennent de plus en plus fréquents lorsqu'on approche des rives de i'Alinia. C'est surtout à la traversée de la fonM mai'éeageuse » qui horde le cours de celle rivière au lit incertain, d'une vég-iHatiiin luxuriante aux racines inondées sur des étendues eonsidérahles, que ces insectes sont ahoiidants. C'est là vraiment la patrie des taons qui doivent vivre à l'état larvaire dans ces marécages impénétrables et qui se nourrissent à l'état adulte aux dépens du gibier sauvage, notamment des troupeaux de huiïles qui piVturent dans les plaines limitrophes. Les plus répandus sont T. nificrus P. li., T. (jahonensis Macq , T. iiiijro- liirtiis Uicardo, T. iaiilliiinis Surcoût, ces deux derniers surtnut fri''i[uents dans la llaute-Alima. Sporadi(piement on renconli'c encore T. Ueiiiola l'ai, haux'., et dans la partie basse de la rivière, au coucher du soleil, 7' caiiiis Knrsch. Sur le Congo, de lioloho au poste de N'Counda, T. fasciaius Fabr. en compagnie de 7'. (/a/jonensis Macq. assaillent les vapeurs au voisinage des (les marécageuses qui parsèment le cours élargi du grand fleuve. Les Ilwmalopotes sont rares : une seule espèce h signaler, //. décora Wallc. Les C/irijsojndes se montrent représentés dans la vallée de l'Alima par deux espèces, Chrijsops dis/iiirtipennis Austen, C/iryso/ts dinndialux V. d. W., cette dernière très com- mune à répO(jue des pluies surtout dans la lîa^si'-.Mima, et ijui piqui' l'homme avec acharnement A l'époque de notre passage les mousli(pies sont relativement peu nombreux. (e sont surtout, au bord du lleuvc, notamment au poste de N'Kounda, des A/inisniiài ipii nous assaillent. Mais les insectes piipieurs les [jhis impur!uns r mr les plus abondants, sont, dans la Basse et la Moyenne-Alima, les Siiini/ies. Elles sont représentées par uni' petite forme, voisine de 'S', replans L. dont les lai'ves et les nymphes fréquentent les ruisselels superliciels de l'intérieur. Les adultes se rencontrent par milliers dans les plaines situées au nord de Boundji ; ils se tiennent iachi''s dans les hautes herbes attendant l'aiTivée des trou]3eaux de huiïles et d'anlilupes, du le passage des indigènes pour les harceler de leurs essaims voraces ' L'abondance des G/ossiiia pulpalis tout le long des eours d'eau reml la navigation en |iii'Oi;ues très p(''nilili'. Sur les vapeurs elles assaillent surtout les noirs de réqui|iape et plus particulièrement les sondeurs et les hommes de barre dont le poste est tout à l'avant du bateau. Les chaulVeurs sont aussi fréipiemment exposés à leurs atteintes, Loi'sque le vapeur remorque à ses côtés un chaland chargé du bois destiné à la machine, les mouches ne tardent pas à y i''lin' leur domicile. Elles s'y tiennent ;i poste fixe, tourmentant l'équipage de leurs piqûres, ou bien se lutinant sur le bordage, le plus près possible de l'eau, mais alors sans chercher à piquer. Le bateau dans sa marche les trans|iorte ainsi, pendant des journées eutières, à des distances considéra- bles. Ce fait a été signalé par dilïérents auteurs, notamment par Koch - et [lar ZUPITZA '. i. Ànn. Insl. Past.. I. X\I août 1907. 2. Deiiische iiied. Woncheitschr., lilOO.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21014334_0141.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)