Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908 / Gustave Martin, Leboeuf, Roubaud.

  • Martin, Gustave.
Date:
1909
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Credit: Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908 / Gustave Martin, Leboeuf, Roubaud. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

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    Inskctes piouEuns. — Tsélses.— Les G. pa/pa/ig se rfninntrcnl sur lu i-ivière aux environs A'Oundda. A lei're. bien rpie toute l'apros-midi notre table de travail liîl dressée à liO mètres du bord de leau el i]ue nous fiimes entourés de noirs, nous n'avons pas vu une seule niourhe. Siomoxes. — Aucun n'a été rencontré. Taons. — Il en est de même. Mous! if/Il es. — Très rares en ce mnnienl. .Nous avons prisdans la soir(''e du 27 juillet deux .^ti'f/oiiii/ia. Ils sont, paratt-il. inliniment plus abondants au monieni des grandes pluies el au débiil lie la baisse des eaux ili> r()id)ant'bi. OMBELLA Ombe/la est le centre d'action, loul récemment installé d'ailleurs, de la Sociélé du coiu- nicrce libre du Congo, dirigée par M. Otto. .M. Reverger, agent de la Sociélé nous j a l'aille meilleur accueil. Le village iVOm/jelta proprement dil esl construit en bordure de l'Ouban;ihi : il part du confluent de ce dernier et de la rivière Omhella et s'étend vers le sud sur une longueur de 1.^0 luèli'es envii'ou. Les cases coniques, entièremeni en paille, disposées sur une seule ran- gée parallèle à la rivière, sont séparées de celle-ci jjar la brousse (arbres et broussailles) qui recouvre la rive : cette dernière se Icrmine par un talus presque à pic. Derrière le village se trouvent des plaines lierbeuses coupées de bonipiels d'arbres ; en certains points VOmbelId y déitorde à la période des liantes eaux. Les liàlinii'uls de la l'aclorerie. 1res priiuitil's (il sagil d'une première inslallaliiin) cous- -^^^ Flqwei Jicrùeuses coufées de b<JU^el$ d'arbres Fig. 5o. CImbella fruits en paille et pisé, se trouvent situés à 200 mètres environ en aval du village. Us sont dans une excellente situation, au sommet d'une petite colline bien débroussée, bien aérée, élevée d'une quinzaine de mètres environ au-dessus des terrains avoisinanis. Lesindigènes du village sont de race Bansiri. Nous avons déjà parlé du costume pri- mitif de cette race : son alimentation ne pi-ésente rien de particulier. Nous n'y revien- drons donc pas. .ajoutons toutefois ce détail que les Banciri.9 ont l'habitude de s'enduire le corps d'un mélange de bois rouge et d'huile de palme. Nous avons pensé un moment cpie ce pouvait élre un moyen employé par eux pour se préserver des piqùresdes mouches ou mous- liques: mais renseignement pris, ils ne se teignent de celle façon que pour obéiraux caprices de la mode. II y a environ 80 habitants dans le village. Les travailleurs de la factorerie sont des races les plus diverses. Nous en avons examiné cinq, et nous n'en avons pas