Des déformations artificielles du crâne en général de celles de deux crânes macrocéphales trouvés en Hongrie et d'un crâne provenant des temps barbares du meme pays / par Joseph de Lenhossék.
- József Lenhossék
- Date:
- 1878
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Credit: Des déformations artificielles du crâne en général de celles de deux crânes macrocéphales trouvés en Hongrie et d'un crâne provenant des temps barbares du meme pays / par Joseph de Lenhossék. Source: Wellcome Collection.
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![Le grand trou occipital, qui affecte une forme rhomboïdale et dont l'angle postérieur est plus arrondi, est un peu déjeté, parce que son diamètre longitudinal est un peu oblique, l'extrémité antérieure déviant un peu à droite, l'extrémité postérieure un peu à gauche, l'angle latéral de droite un peu en avant et celui de gauche un peu en arrière. Son diamètre longitudinal mesure 35 millim., son diamètre transversal seulement 27, ce qui fait qu'il est de 8. millim. plus long que large, tandis que la différence n'était que de 5 pour le crâne macrocéphale de Csongrâd (p. 60). Aussi les apophyses condyliennes sont- elles beaucoup plus longues, leur col plus bas, leur surface giénoïdale moins fortement voûtée et la convergence de leurs extrémités antérieures plus forte que pour le crâne de Csongrâd. Le diamètre longitudinal basilaire de ce crâne, de l'épine nasale antérieure à l'inion, mesure au crâniomètre de M. Virchow 185 millim., il est donc de 23 millim. plus long que celui du crâne de Csongrâd. La distance de l'épine nasale antérieure au „hasion'^ de M. Broca est de 114 millim. ; celle de Union à Y„opist]iion du même anatomiste 52'5. La distance du point central idéal du grand trou occipital, qui correspond à la moitié du diamètre longitu- dinal de ce trou, mesure 4:9 millimètres. Partage-t-on le diamètre longitudinal basilaire de ce crâne en 100 parties égales, le centre idéal de ce trou tombe à 38 millim. de l'inion; ce trou est donc de 11 2% pins avancé vers l'épine nasale antérieure que ce n'était le cas pour le crâne de Csongrâd (p. 117), par- ce qu'une moindre partie de sa pesanteur se trouve transférée plus en arrière que pour ce dernier (1). L'arc que décrit l'apophyse alvéolaire des deux mâchoires supérieu- res affecte la forme d'une ellipse, attendu que le palais dur a, d'après la mesure de Raphe, une longueur de 5-1: millim., et, au bord postérieur, une largeur de 32 millim. seulement; l'indice de largeur du palais dur est donc de 59'2 millim., ce qui, d'après M. R. Virchow constitue la lepturanie (2). Mais ce rapport entre la longueur et la largeur du palais dur, qui est dû à sa forme elliptique, est la conséquence du même rapport existant entre la longueur et la largeur de la voûte crânienne qui le fait ranger parmi les crânes décidément dolichocéphales. L'arc de la mâchoire inférieure, mesuré à la bande, accuse, vu d'après la norme basilaire, 180 millim. et a sur les côtés une hauteur de 28 millim. Les deux branches ascendantes ont une largeur de 31 millim. et, jusqu'au point de leur bifurcation, une hauteur de 44 millim.; elles obliquent en arrière et forment avec leur arc un angle de 129° 30'. Chacun des angles (1) L'angle occipital de L. J. M. Daubenton et l'angle occipital secundus de M. P. Broca n'ont pu être mesurés parce que le crâne aurait nécessairement dû être scié verticalement. (2) Virchow. AiitJiropologîe dev DeiUschen, op. c. p. 151.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21711495_0131.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)