De l'hémostase par les sérums artificiels : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1907 / par François Marès.

Marès, François, 1881-

Date:: 1907

Credit: De l'hémostase par les sérums artificiels : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1907 / par François Marès. Source: Wellcome Collection.

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$On injecte encore 25 cenl. cubes de sérum, ce qni fait au « total 100 cent, cubes. Comme corollaire de ce premier résultat, on fait, à la cuisse gauche, une incisilon semblable, et on découvre le couturier de ce côté, ün l’isole comme on l’a fait à droite et on le sectionne de môme Iransversalemenl laii bistouri. Par la plaie musculaire, s’écoulent (piehpies gouttes de sang, (pii se coagulent prescpie immédiatement ajirès leur sortie, recou- vrent la surface de section d’une couche fibrineuse, de sorte que l’hémon-agie est inajipréciable. Par suite d’un mouvement de l’animal, le caillot formé dans la plaie du ccMé droit se détache, l’hémorragie recommence ; mais j)i-esque en même temps, et sans qu’on y ajiporte aucun secours, l’écoulement sanguin s’enraye de lui-même, par for- mation immédiate d’un nouveau caillot. Rn résumé, à droile el avani rinleclion de sérum, hémor- ragie qui s arrête dès que Je sérum a pénétré dans la circu- lation ; () gauche et après l'iniection, pas d'hémorragie. Dans une autre série d’expériences que .\1. h'ieig nous a fait connaître, on peut metti'e en évidence l’action hémosta- tique du sérum physiologique oi'dinaire en sectionnant un muscle el en cherchant le temps gui s'écoule entre le début de rexpérience el le moment de la coagulalioii, selon que l'on cd)and(-nne l'animcd ci lui-même ou qu'on lui inlecle le sé- rum. Sur un la])in de 2 k. 700 (le plus gros des deux dont nous allons relalci' les résultats d'expérience, el qui théorique- ment doit donc présenter le plus de résistance) on dénude el on sectionne le grand fessier gauche ; immédiatement le sang s’écoule en najipe ; on jvlace deux pinces sur les artères les plus \olumineuses qui donnent heaucoup de sang. Les con- ditions ex})érimentales sont excellentes ; la l’égion, tins vas-$