Mémoire sur la complication des plaies et des ulcères, connue sous le nom de pourriture d'hôpital ... Suivi du Rapport fait à la première classe de l'Institut Royal de France / par MM. Portal et Deschamps, le 31 octobre 1814.

  • Jacques Mathieu Delpech
Date:
1815
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Credit: Mémoire sur la complication des plaies et des ulcères, connue sous le nom de pourriture d'hôpital ... Suivi du Rapport fait à la première classe de l'Institut Royal de France / par MM. Portal et Deschamps, le 31 octobre 1814. Source: Wellcome Collection.

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    ne Favons guère employé nous-même, mais nous avons reçu un grand nombre de malades qui avaient été traités de la sorte dans d’autres hôpi- taux • et toujours , sous le mastic formé par cette espèce de pansement, la pourriture avait fait de grands progrès. Dans les cas de pourriture ulcéreuse, cette maçonnerie, formée de poudre de kina et d’es¬ sence de térébenthine , en s’attachant aux bords de l’ulcération, retient la matière purulente et les miasmes contagieux, qui, ne pouvant alors être évaporés, ne cessent d’agir sur la surface même dont ils émanent. Jamais nous n’avons, en pareil cas, rien observé de comparable au travail inflam¬ matoire que la poudre de charbon semble exciter. En effet, ce mélange étant incapable d’absorber la matière purulente, cette dernière forme une inter¬ position constante qui s’oppose au contact immé¬ diat ,* en sorte que, quand bien même le bina joui¬ rait d’une propriété excitante assez marquée pour le cas dont il s’agit, il ne pourrait l’exercer, faute de rapports assez exacts. Dans la pourriture pulpeuse , l’interposition formée par la masse pu- trilagineuse serait bien plus capable de nuire aux pital militaire de Toulouse. Il avait tout tenté inutilement , et nous pouvons assurer que le kina n’avait pas été épargné. ]] voulut bien nous abandonner, avec le docteur S'aint-André, îe soin des blessés affectés de pourriture5 et c’est ainsi que nous avons pu faire nos premières observations sur cette maladie.