Traite d'anatomie comparee des animaux domestiques / par A. Chauveau.
- Auguste Chauveau
- Date:
- 1871
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Credit: Traite d'anatomie comparee des animaux domestiques / par A. Chauveau. Source: Wellcome Collection.
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![(les lames de l'atlas. Les éclianciures antérieures ne sont jamais converties en lions. La troisième vertèbre cervicale est la plus large de toutes. Les suivantes vont en diminuant d'épaisseur jusqu'à la dernière, contrairement à ce qui existe pour les autres espèces. La septième est loin de présenter une apophyse épineuse aussi développée que chez les ruminants et les pachydermes. (Voy. lig. 1.) 2. Vertèbres dorsales. — Dans le chien, les vertèbres dorsales sont conformées sur le même modèle que celles du cheval. Seulement, leurs apopliyses épineuses sont en général moins larges et plus épaisses. On reconnaîtra toujours la dixième à son apo- physe épineuse verticale, triangulaire et terminée en pointe aiguë. Les trois dernières manciucnt de facettes postérieures pour l'articulation de la tête des côtes, et présen- tent, dans la conformation de leurs apophyses articulaires, la mênie disposition que les vertèbres lombaires. — Dans le chat, les apophyses transverses des trois dernières ver- tèbres dorsales, minces, aiguës et renversées en arrière, ne portent jamais de facettes, pour répondre à la tnbérosité des côtes. 3. Vertèbres lombaires. — Dans ]e chien et le cliat, les vertèbres lombaires sont remarquables par la force qu'elles doivent à leur longueur, à leur épaisseur et au déve- loppement des éminences d'insertion. L'apophyse épineuse s'abaisse et devient aiguë dans les dernières vertèbres. Les apophyses transverses s'inclinent fortement en avant et en bas; elles s'allongent de la première à l'avant-dernière vertèbre; elles se rétré- cissent dans celle-ci, et encore plus dans la septième où elles se terminent en pointe mousse. Le tubercule des apophyses articulaires antérieures est extrêmement saillant. Les échancrures postérieures sont surmontées d'un petit prolongement très-aigu, dirigé en arrière, et d'autant plus développé que la vertèbre est plus antérieure. Ce petit prolongement représente exactement l'apophyse transverse des vertèbres dorsales. L\. Sacrum. — Les trois vertèbres qui forment le sacrum des carnassiers se soudent de très-bonne heure. L'épine sus-sacrée constitue une crête mince et tranchante. Les surfaces latérales, pour l'articulation avec le coxal, sont tournées tout à fait en dehors et presque verticales. 5. Vertèbres coccyr/rennes. — Les vertèbres du coccyx sont très-fortes et très- tubéreuses. Les cinq ou six premières sont tout aussi parfaites que les vraies vertèbres et se comportent absolument comme elles. Les dernières sont de petits os en forme de que M. Goubaux a décrits sous le nom d'os hypsiloïdes. E. Verièbrcs du lapin. — 1. Vertèbres cervicales. — Vertèbres dorsales. — Les vertèbres de ces deux régions sont assez semblables à celles du chat. 2. Vertèbres lombaires. — Elles sont encore plus fortes que celles des carnassiers. Les (rois preniières portent à la face intérieure du corps une crête si saillante qu'elle simule une véritable épine inférieure. 3. Sacrum. — Relativement plus long que celui des carnassiers; ses apophyses épineuses restent isolées les unes des autres. h. Vertèbres coccrjrjiennes. — Elles sont analogues h celles du chat. COMPARAISON DE LA COLONNE VERTÉBRALE DE L'IIOMME AVEC CELLE DES ANIMAUX DOMESTIQUES. La colonne vertébrale de l'homme se compose de vingt-neuf os, vingt-quatre ver- tèbres, le sacrum et quatre pièces constituant le coccyx. Les vingt-quatre vertèbres sont ainsi réparties : Vertèbres cervicales.. . 7 — dorsales 12 — lombaires , 5](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24756349_0043.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)