Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat].
- Berriat, H.
- Date:
- [1843]
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Credit: Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat]. Source: Wellcome Collection.
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![HKer ruttenlion j)iil)li(|iie, ainsi que celle du g'>uvenie- inent (8). Mais le premier ouvrage dont elles furent le sujet spécial est le rapport fait à la société des sciences et des arts de GreiJoble le 25 mai 1810 par une commission choisie dans son sein (9), à la suite d’une demande ex])i*esse de M. le ministre de rintérieur. Depuis lors, un grand nombre de médecins, de chimistes^ de physiciens, de minéralo¬ gistes, de professeurs de toutes ces sciences (iO), etc., en ont fait le sujet d’une étude et d’expériences approfondies. Parmi ces derniers, nous devons citer en particulier le tra¬ vail de M. Dupasquier, professeur de l’école préparatoire de médecine à Lyon, au nom d’une commission qu’avait nommée la société médicale de la même ville. Celte circonstance mérite d’être remarquée, ici, ce n’est pas l’autorité supérieure qui commande d’agir, ce n’est pas l’autorité locale, ce ne sont plus les hommes spéciaux , les sociétés savantes de l’arrondissement, que la réputation des eaux met en mouvement. C’est une société étrangère au dé¬ partement; une société dont le siège se trouve à plus de trente lieues du point d’émergence des eaux de la Motte ; une société jouissant de quelque célébrité, qui s’émeut au récit des cures nombreuses que l’on doit à la puissance de sa lhermalité, comme de ses principes minéralisaleurs. Elle charge donc plusieurs de ses membres les plus distingués^ de se transporter sur le local même de la source^ pour en faire le sujet des recherches et des expériences les plus minu-' lieuses ; afin de faire connaître a ses compatriotes ainsi qu’à la France, ce nouveau moyen de combattre le triste cortège de maladies et d’infirmités humaines auxquelles leur spécia¬ lité les rend propres. « Du reste, nous écrivait, le 29 fé¬ vrier 1840, M. le docteur Polinière, alors président de la même société, le mémoire de M. le docteur Dupasquier (en¬ core inédit) est un travail complet et du plus grand intérêt. Il a reçu l’approbation la plus flatteuse de la société de mé¬ decine de Lyon ; qui n’a pas regretté d’avoir consacré plu¬ sieurs de ses séances à sa lecture et à son examen. Les con¬ clusions sont toutes favorables h ces eaux et au projet qui vous occupe (11). > Ajoutons que l’Académie royale de médecine de Paris, ce grand centre vers lequel gravitent toutes les célébrités de la France, et nous pourrions dire du monde entier, s’est éga¬ lement occupée des eaux thermales de la Motte. Le rapport qui lui fut fait, en 1840, sur leur composition et leur puis-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b31965374_0014.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)