Recherche chimique sur la composition d'une liqueur tres-volatile, connuë sous le nom d'éther / [M. Duhamel du Monceau].
- Henri-Louis Duhamel du Monceau
- Date:
- [1734]
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Credit: Recherche chimique sur la composition d'une liqueur tres-volatile, connuë sous le nom d'éther / [M. Duhamel du Monceau]. Source: Wellcome Collection.
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![de celle de Frobenius ) eft faite avec partie égaie en inclure & non en poids, ia liqueur jaune qui fumage eft féparée de la fulfureufe non-ardente par i’eiltonnoir ; la liqueur inférieure eft rejettée, & la fupérieure jaune eft mile dans une cornue pour être diftiiiée par une chaleur très-douce, & on continue la diftillation de ce liquide éthéré julqu’à ce que i’hémifphere liipérieur foit devenu froid, & la cornue étant frappée dans la main, on trouve dans le récipient un ( gas ) ou réfidence vinolulfureule très-éthérée : faites préci¬ piter le foufre, en adjoûtant un alkali qu’il faut jetter dedans petit à petit jufqu’à ce que toute ébullition celle, & la liqueur ne frappera plus elle-même contre la main , mais elle l’attirera violemment ; alors l’alkali tombera au fond de lui-même, & fe précipitera dans l’eau commune. Ce procédé eft très-oblcur ; aulfi M. Hellot, qui a beau¬ coup travaillé fur cette matière, a fuivi fcrupuleulèment ce procédé des Transitions fans aucun fuccès. Les grandes propriétés que M. Frobenius attribue à là Liqueur éthérée dans le Mémoire manulcrit dont nous avons parlé, & ia réputation qu’elle a dans les différents pays où M. Frobenius en avoit envoyé, étoient des motifs fuffilants pour nous engager à faire tous nos efforts pour en décou¬ vrir la compoûtion, vû qu’011 en a fait julqu’à prélènt un myftere, & que je crois qu’il n’y a qu’un leul homme en Angleterre qui la fçache bien précilement ; aulfi avons-nous été plufieurs qui avons fait chacun en notre particulier diffé¬ rentes tentatives à ce fujet, mais le fuccès étoit réfervé à M. Grolfe, qui, comme on le verra dans la fuite de ce Mémoire, eft le feu! qui foit enfin parvenu à avoir l’Ether dans toute fa perfection. L’odeur aromatique de cette liqueur, fà grande inflam¬ mabilité , fa légèreté, fà non-mifcibilité avec l’eau, & la définition énigmatique queM. Frobenius en donne, firent d’abord penfer à feu M. Geoffroy, & depuis j’ai cru comme lui, que l’Ether étoit une huile effentielle extrêmement atténuée par quelque fermentation, & convertie par-là eu Fi] cc ce ce ce cc £C CC cc cc cc cc cc cc cc](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b3037862x_0005.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)