Des cas dans lesquels l'extraction du foetus est nessaire et des proc opatoires relatifs cette extraction / par S. Tarnier.
- Tarnier, S. (Sthane), 1828-1897.
- Date:
- 1860
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Credit: Des cas dans lesquels l'extraction du foetus est nessaire et des proc opatoires relatifs cette extraction / par S. Tarnier. Source: Wellcome Collection.
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![l'iUénis parait ne pas avoii une résistance d'action assez grande, et des contractions d'aijord normales deviennent en- suite insuffisantes. Quelle que stiit la cause de la faiblesse des contractions uté- rines, le résultat est le même : lenteur excessive du travail, entraînant avec elle un danger réel pour la mère ou pour l'enfant. Ici, l'accoucheur doit intervërlir : éloigner ou com- battre la cause probable de l'inertie utéfine, réveiller les con- tractions par quelques moyens simples, avoir recours s'il le faut à quelque médicament, dont l'action spéciale excite les contractions utérines. Dans l'immense majorité des faits, ces différents moyens Suffisent pour rendre au travail sa marche habituelle; mais quelquefois aussi, tous ces moyens, en y comprenant même le seigle ergoté, peuvent échouer, et Taccouchement doit être terminé par l'extraction du fœtus, et je dois préciser les cas dans lesquels elle devient nécessaire « pour suppléer aux forces épuisées de la mère, après avoir essayé en vain tous les njoyens propres à ranimer la contractiiité utérine (1). m L'accoucheur peut se trouver en présence de deux cas différents : le travail de l'accouchement peut être à la pre- mière ou à la seconde période; la distinction est importante, A. Première période. ■— La première période peut se pro- longer sans grand danger pour la mère et pour le foetiis : pour la mère, une grande impatience, la privation de som- meil, une grande fatigue, sont souvent les seuls inconvénients de l'inertie utérine. Pour le fœtus, le danger n'est pas plus grand : le relevé suivant que j'emprunte à Churchill est très propre à confirmer ce que nous venons de dire : « Dans « 133 cas, la première période s'est prolongée de vinlgt-quittre » à soixante heures; huit enfants seulement ont succombé; » dans 8 cas, de soixante à cent heures, un seul est mort; » dans 3 caSj de cent à cent soixante et dix-sept heures, tous » les trois ont survécu. » (Cazeaus, p. 531.) (]) Moreau, Traité d'acconchemenls, t. II, p. 276](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21080070_0015.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)