Philosophie anatomique : des monstruosités humaines, ouvrage contenant une classification des monstres; la description et la comparaison des principaux genres ; une histoire raisonnée des phénomènes de la monstrosité et des faits primitifs qui la produisent ; des vues nouvelles touchant la nutrition du foetus et d'autres circonstances de son développement ; et la détermination des diverses parties de l'organe sexuel, pour en démontrer l'unité de composition, non-seulement chez les monstres, où l'altération des formes rend cet organe méconnaissable, mais dans les deux sexes, et, de plus, chez les oiseaux et chez les mammifrères / par M. le Ch[evali]er Geoffroy-Saint-Hilaire.
- Étienne Geoffroy Saint-Hilaire
- Date:
- 1822
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Credit: Philosophie anatomique : des monstruosités humaines, ouvrage contenant une classification des monstres; la description et la comparaison des principaux genres ; une histoire raisonnée des phénomènes de la monstrosité et des faits primitifs qui la produisent ; des vues nouvelles touchant la nutrition du foetus et d'autres circonstances de son développement ; et la détermination des diverses parties de l'organe sexuel, pour en démontrer l'unité de composition, non-seulement chez les monstres, où l'altération des formes rend cet organe méconnaissable, mais dans les deux sexes, et, de plus, chez les oiseaux et chez les mammifrères / par M. le Ch[evali]er Geoffroy-Saint-Hilaire. Source: Wellcome Collection.
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![I père de l’enfant insistait l)eaucoiip , était le peu d’apparence du ventre : Joséphine en avait été elle- même très-occupée, au point de s’attendre à une couche extraordinaire. Cependant l’enfant dont elle accoucha était, à la tête près, fort gros, plus volu- mineux du corps que ne le sont ordinairement les nouveau - nés. La quantité plus ou moins grande des eaux de Famnios explique ces différences : il ])araît qu’il y avait pénurie de ces eaux chez José- phine. Ce serait aussi à conclure des faits suivans. Quelques douleurs surprirent cette femme dans la matinée du 25 août, et l’engagèrent à se tenir sur ses gardes. Une douleur plus vive fut suivie d’un écoulement en blanc, mais peu abondant, bien moindre que celui des menstrues. Une co- quille de noix, au dire de Joséphine, eût recueilli tout ce liquide. Cependant la poche fœtale aurait- elle été percée dès ce moment ? Ce qui le pourrait faire croire, c’est qu’aucun autre écoulement ne ' précéda l’enfantement. Sur ces indices, Joséphine se détermina à se * rendre à l’Hôtel-Dieu : elle s’y présenta sur les onze heures du matin. Puis, se sentant mieux, elle re- tourna chez elle ; mais enfin elle reparut, et prit position sur les cinq heures du soir. L’accouche- ment eut lieu dans la nuit, de onze heures et demie à minuit. Rien n’annonçant qu’il dût être aussi prochain, Joséphine accoucha, sans être au-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21305304_0498.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)