De la résection ou du retranchement de portions d'os malades, soit dans les articulations, soit hors des articulations : dissertation soutenue publiquement dans l'amphithéâtre de la Faculté de médecine de Paris, en présence des juges du concours, le [lundi 27 janvier] 1812 / par Philibert-Joseph Roux.

Philibert Joseph Roux

Date:: 1812

Credit: De la résection ou du retranchement de portions d'os malades, soit dans les articulations, soit hors des articulations : dissertation soutenue publiquement dans l'amphithéâtre de la Faculté de médecine de Paris, en présence des juges du concours, le [lundi 27 janvier] 1812 / par Philibert-Joseph Roux. Source: Wellcome Collection.

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$( *8 ) à la carie de ces extrémités, et des os auxquels elles sont unies, dans les maladies des articulations, connues sous le nom de tumeurs blan- ches ou lymphatiques. S- I. De la Résection des extrémités articulaires dans les Luxations et dans les Fractures comminutives. I. ' ' ’ . ' . ]\ . Il en est de certaines luxations avec plaie aux parties molles cir- convoisines de l’articulation qui a éprouve le déplacement, comme des fractures compliquées de la saillie de l’un des fragmens, à travers la peau et les chairs déchirées. Les difficultés qu’on peut éprouver à opérer la réduction, obligent à faire la résection de l’extrémité arti- culaire , plutôt que d’amputer le membre, dernier parti qui pourroit paroître indiqué par l’étendue du désordre, et auquel on a même eu quelquefois recours dans des cas de cette nature. Jamais les luxations de l’humérus et du fémur n’ont exigé l’un de ces deux moyens extrê- mes : elles existent presque constamment dans un état de simplicité qu’on trouve bien rarement dans celles du coude, du genou, du poignet et de l’articulation du pied. Avec quel appareil de gravité, au contraire, ne se montrent pas la plupart des luxations de cette der- nière articulation, luxations avec lesquelles coïncident très-souvent la disjonction des deux os de la jambe dans leur articulation infé- rieure, la fracture du péroné, ou celle du tibia, ou tout au moins de la malléole interne! C’est aussi dans ces luxations, soit dans les pre- miers temps même , pour aller au-devant d’acc-idens formidables, soit plus tard, lorsque la réduction n’ayant pas été opérée, les os étoient restés exposés au contact de l’air, et étoient frappés de nécrose, qu’on a été un plus grand nombre de fois dans la nécessité de retrancher une partie, non des os du pied, mais de l’un ou des deux os de la jambe (1). Quelques faits peu nombreux, consignés dans les fastes de$

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