L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ...

Viala, Pierre-Elie Maxime.

Date:: 1899

Credit: L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ... Source: Wellcome Collection.

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$130 — K Ces nceidents (•oimnencenl à êti-e sij^inolés de fous les colés ». De fait, il serait trop long de citer ici tous ceux <iui ont al)oi-dé cette questiou si iut(5rossante du tliyroïdisine. Mais eu réuuissfiiit leui'S observations, on voit que les pi-iu- ci{)aux accidents (lue l'on læul voii- survenir cliez un malade soumis à ralimentafion thyroïdienne sont : L'ne accélération exagérée et de Firrégnlarité du pouls, de ranorexie, de Tintolérance stoniacale, de la diarrhée, de ranxiété respiratoire, de la douleur dans les membres, de la céphalalgie, des vertiges, des houlfées congestives, de l’in- somnie, des tremblements, la synco])e, la mort suldle, une hypei'tliermie'que cerhiins auteurs ontapj)elée la fièvre thy- roïdienne, des troubles jisychiques, de la fatigue mentale et muscLilaii'e, des accidents suhaigns et chronit[ues : amaigris- sement exagéré, jieides des forces, polyurie abondante; enfin certains auteurs ont signalé de la pliospliatnrie. de la glyco- surie. de ralbuminnrie, de fazoturie. Ces accidents nombreux et de diver.se nature ont de tout temps effrayé les praticiens ; et il faut du reste sav(jir liean- coupde gré aux expérimentateurs qui .se .sont attachés à attirer fattentiôn du monde scientifique sur les dangers de la médication thyroïdienne. Depuis deux on trois ans, en effet, les récdarnes de la (juatrième page des joni-nanx ont jeté dans la circulation pnbliiine un tas de préparations Iby- roïdionnes, en vantant aux belles mondaines un peu fortes la propriété miraculeuse qu’elles possédei’aient d’amoindrir la snrcbai'ge graisseuse et d’affinci* les formes. C’est pous- sées par un sentiment bien naturel et par un désir bien jiro- pi'e h leur sexe que les femmes un peu trop gras.ses ont couru chercher le médicament qui devait les défaire d’un embonpoint menaçant, effacer (luelques plis disgracieux di^ la peau, on faire dispai’aitre un « double menton ». \ons ci'aignons bien (|ue ])lusieurs n'aient pas été très satisfnites du résultat; et du reste il est à souhaiter pour nosco<inetles mondaines que les produits (jui l('ur ont été li\ rés ne con- tinssent pas Jjeauconp de tbyroïdine ; il vaut encore mieux$