L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ...

  • Viala, Pierre-Elie Maxime.
Date:
1899
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Credit: L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ... Source: Wellcome Collection.

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    tion excessive du C(i>m>, le dépéi-issemeiit g-raduel avec éléva- tion de la teinpéi-alure. la suppression de l'activité dii?estive. la glycosui-ie, riinpotencc motrice pouvant aller jusqu'i'i la paralysie, et souvent la mort, constituent le bilan de Tinloxi- calion thyroïdienne subaifîuc ou <‘lironir[ue chez les animaux soumis à l’action du poison thyroïdien. « Chez riiomme, le tableau est tout aussi sombre, et, à ciMc des ett'ets simplement fâcheux, les vertiges, la tachycardie, les douleurs, la gronde faiblesse, la dépression générale, il faut bien i-appeler qu'on a relevé des cas de mort pai- col- lapsus cardiaque: je citerai seulement ceux qu'a rappelés Lebon dans une re^■ue générale de l<St)5, deux cas cités par Mui'ray. un par Thomson, un par Verrnerhen. » 11 n'en faut pas davantage, semble-t-il, pour rendre au moins cii-conspect dans l'administration des produits thy- roïdiens, même dans les cas où la médication parait le plus nettement indiquée, f[uand la glande thyroïde ne fonctionne pas ou ne fournit qu'une sécrétion insuffisante. A plus forte raison, ce poison doit-il être signalé comme des plus dange- leuxiiuand il s’adresse à un organisme dont la fonction thy- roïdienne ne semble pas compromise. » Kt ici je fais allusion à l'obésité sim])le : c’est dans cotte série que la médication thyroïdienne a déjà produit les plus fâcheux elîets et qu'elle est sûrement appelée à causer de giYives accidents si le commerce libre de (‘e poison continue à être toléré. Ce ue sont pas, en effet, les médecins f[ui [tres- crivent et surveillent la médication thyroïdienne en pai'eil cas : c'est le public lui-même qui décide de son opportunité, et il y est amené tout naturellement par la lecture des pi-os- peclus alléchants répandus à profusion dans les familles, où l'on promet la guérison de l'obésité, la disparition de l’em- bonpoint simplement menaçant, grâce à l’absorption des pi'c'pai’ations thyroïdiennes dont l’innocuité est formellement alïirmée : voilà ce que nous pouvons permettre, éclairés comme nous le sommes sur les dangers d'une telle médica- tion. quand (die n'est pas indiquée.