L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ...

Viala, Pierre-Elie Maxime.

Date:: 1899

Credit: L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ... Source: Wellcome Collection.

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$qui, cJ’!ii)rc.'; lui, exercerait cliex les aiiiinaiix et chez riiumme une action comparable h colle du (M)rps thyroïde. Pour lui, c’est surtout i>ar fiode <iu’elle contient qu'agit la sécrétion interne du corps thyi’oïde. La thyroïdine, la thyro-anliloxine, riodothyrine sont les trois su Instances que Ton a opposées dans ces dernières années aux extraits li((uides et secs de corps thyroïde. I-a thyroïdine de Verinehren représente une substance assez complexe: c'est un i)récipité alcoolique de l’extrait gïycériné contenant une certaine (luantité d'iode. La dilîé- rence de composition entre la thyroïdine de Baumann et la thyi-o-antitoxine de Frankel résulte seulement de lu i)résence ou de l'absence de l’iode. La plupart des chimistes, en elTet, font une grande part à l’iode dans la substance active du cori)s thyroïde. Mais si l’on considère, comme l'a fait M. Catillon, les variations considérables dans la i)roportion d iode que contiennent les glandes thyi-oïdes de différents animaux de même race, et les quantités d'iode diHerentes que l’cnfeianent les principes immédiats obtenus par la mé- thode de Baumann, on ai-rive è se demander si l’iode est bien réellement constitutif de la molécule de l'antitoxine thyroïdienne, de même (lue le fer est caractéristique de l’hé- mogïühine. Quoi ({u'il en soit, les i)rincipes actifs ne semblent i)as avoir encore fait leurs preuves en théi-apeutiquc. M. Magnus-Lévy a exi)érimcnté à Berlin l'action de la thyroantitoxine ; il en conclue (pie cette substance est al)Solument inactive, et du reste M. Frankel lui inéme l•econnoit que son produit ne représente pas, au point de vue tant physiologique (|ue chi- mique, la sécrétion entière du coi-ps thyroïde. La thyroïdine de \'ermehren et riodothyrine de Baumann semblent avoir donné de meilleurs résultats; nous n'avons pas eu recours personnellement à rem])loi de ces préparations, mais il nous semble (lueles essais <iu’oncn a faits ne .sont pas encore assez nombreu.x pour qu'on puisse se prononcei' sui* leur valeur exacte.$