L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ...
- Viala, Pierre-Elie Maxime.
- Date:
- 1899
Licence: Public Domain Mark
Credit: L'opothérapie thyroïdienne appliquée au traitement des affections rhumatismales : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 1899 / par Pierre-Elie Maxime Viala ... Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.
149/170 (page 143)
![Au reste, éUml iloiince l‘i;j:m»i*aiu:e relative uù l'on se trouve eucüi*e de la foiudiou exmde du coi-ps thyroïde et de la eoiu- positiüu chimhiue de sa séL-rctioii interne, il y a lieu de s’étonner (lue certains nuli'urs veuillent malgré tout substi- tuer, dans la IhérapeuUciuc, de soi-disant prineii>cs actils à l’extrait complet de la glande. Nous l’avons déjà dit, et c’est un fait évident, l’idéal en tliyi-oïdothérapie serait de rempla- cer la glande absente par une glande semblable. Lu gretTe ne donnant i>as de résultats persistants, on doit chercher à don- ner au malade des produits dont la composition se l'appro- che autant (lue po S-S iblc de la glan le thyroïde fraiclie et saine, dont ils doivent tenir i)lacc. Nous avons déjà dit pouniuoi, dans cet oidro d’idées, on avait dû rejeter les injections sous-cutanées et les injections inti-a-veineuses. t.e médecin ne doit plus donc hésiter aujour- d'hui (lu’entre les extraits li(iuides et les extraits secs. Parmi ces derniers, les pastilles et les tablettes ne nous .semblent pas être à l’abri de tout rei>roclie. (belles (lui sont livi-écs au commerce ont été fal)ri(]uées dc])uis un certain temps et sont conservées dans les pharmacies, enfermées dans des boites ou des flacons (pii ne se trouvent nullement à l’abri de l’accès des germes de la iiutréfaction. Or. la pou- dre de corps Ihyi'oïde dont elles sont faites est extrêmement liLitrescible, comme toutes les poudres organi(iues; et plu- sieurs expérimentateurs allemands, en particulier M. otto Lan/., (|ui a expéi'imenté sur lui-même, ont ci’u reconnaitre ([ueles accidents d'intoxication ( pie dé tenu inait l’usage de ces pi-oduits étaient dus surtout aux produits de décomposition putride ([u’ils (xanlenaicnt. 11 est certain tpie le suc thyroïde, parfaitement i)ur et exempt de tout élément étranger, est très toxiipie et peut amener par lui-même des accidents ex- trêmement graves dont nous avons déjà parlé. N”est-ce pas une raison pour (]ue l’on évite (raugmonter encoia' cette toxicité en administrant des i)roduits plus ou moins piitré- liés Chez, nos malades, nous avons mis en usage les j)as- tilleset l’extrait giycériné: il semhle l'essortir de nos obser-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28148939_0149.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)