De l'épithéliome calcifée des glandes sébacées / par J.-E. Chenantais.

  • Chenantais, J. E.
Date:
1881
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Credit: De l'épithéliome calcifée des glandes sébacées / par J.-E. Chenantais. Source: Wellcome Collection.

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    une incision ovalaire, laissa la peau se rétracter et enleva la tumeur presque sans Taide du bistouri, en rénucléant de sa loge entre la peau et le muscle frontal. L’hémorrhagie fut insignifiante; la plaie fut réunie, se guérit rapidement, de sorte que la malade put s’en aller le troisième jour après l’opération. « La tumeur, à laquelle était resté adhérent le petit morceau de peau entourant l’ouverture, avait sa surface rugueuse et mamelonnée ; quelques-unes des saillies étaient criblées de petits trous vasculaires. La tumeur, presque ronde, avait 7 centimètres 1/2 de circonférence et un dia¬ mètre d’environ 2 centimètres 1/4. Sur la coupe, on voyait au-dessous d’une couche de tissu adipeux une coque os¬ seuse contenant une masse calcaire poreuse et friable. Cette masse, logée comme un noyau dans le tissu connectif sous-cutané, mesurait 2 centimètres 1/2 de long sur 3/4 de centimètre de haut... « Sur de fines coupes, on distingue nettement un stroma clair contenant des masses arrondies plus sombres. Le stroma contient de nombreuses cellules osseuses. A un grossissement de 350 diamètres, on reconnaît que la masse obscure est formée de cellules épithéliales soudées ensemble et tellement imprégnées de granulations calcaires, qu’on peut à peine reconnaître le contenu des cellules. On dis¬ tingue pourtant bien les plus claires qui possèdent encore un noyau. L’emploi de l’acide chlorhydrique, suivi d’effer¬ vescence, rend la coupe transparente et montre les cellules épithéliales de forme variable et munies d’un noyau plus ou moins volumineux. « Dans l’état actuel de la science il faut donc considérer cette tumeur comme un épithéliome (cancroïde) dont les cellules ont subi une métamorphose régressive calcaire,