Des causes de la mort dans les tumeurs malignes / par L.-Gustave Richelot.

  • Richelot, L. Gustave (Louis Gustave), 1844-
Date:
1875
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Credit: Des causes de la mort dans les tumeurs malignes / par L.-Gustave Richelot. Source: Wellcome Collection.

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    dement envahissante?aussitôt le quidignotum, l’idée de cause, se présente; faut une explication. C’est ainsi qu’on admit une diathèse pour le cancer, L: qu’on en refusait une au lipome. Sans doute, il y a des sujets prédisposés aux tumeurs malignes; on peuid admettre, dans ce sens, une diathèse cancéreuse, et ce qui le prouve, c’est Hitli Mais cette diathèse-là, pour nous, veut dire disposition, et rien de plus. Diathèsit* culeuse signifie qu’un homme a des organes constitués de telle sorte, que le L cule peut s’y développer; diathèse cancéreuse, que les éléments de ses tissus ple^ subir les modifications de forme, de nombre, de propriétés, constatées di • \i tumeurs cancéreuses. Mais l’état général qui suit ou accompagne le développée^ des tubercules, n’est pas la diathèse tuberculeuse. L’émaciation et la teinteiun des cancéreux ne sont pas des symptômes de diathèse cancéreuse. Car les flty tomes traduisent au dehors un état morbide actuel et défini. La diathèse n’a \m symptômes; c’est, comme le dit encore M. Broca, un être déraison. Que sert alors de dire qu’une maladie s’est développée en vertu de la diaj^ Qu’importe ce fait insaisissable, cette disposition constatée après coup? Elle irma beaucoup, en pathologie générale, puisqu’elle n’est, en somme, que l’état Ao mique et physiologique transmis par les parents ou acquis sous des influenceslii] liples, état qui modifie à chaque instant l’action des causes extérieures. La diaftl c’est la structure même du sujet; c’est l’homme tel qu’il est en pleine santé le les aptitudes qui lui sont propres. Il est curieux de voir la plupart de ces idées exposées par J. Hunter de la ma| la plus nette, et avec une sorte de dédain pour qui ne les partagerait pas (OB {■ complètes, trad. G. Riclielot, t. I, p. 686) : «.Après l’extirpation ^ tumeur cancéreuse.quelquefois le mal se reproduit dans une autre pari corps, et l’on a regardé cette circonstance comme une preuve qu’il a son oii dans la constitution.Les raisons indiquées ci-dessus comme étayant la croi que le cancer est constitutionnel peuvent satisfaire des personnes qui sont él gères à la médecine ; mais des chirurgiens qui se laisseraient convaincre par* montreraient une grande ignorance des premiers principes de l’économie anim Le cancer paraît avoir trois modes de propagation : 1° par sympathie de contirl ce qui lui est commun avec les autres maladies; 2° par sympathie éloignée, cj lui est particulier (tumeurs viscérales); 3° par contact, c’est-à-dire en comnl quant la matière cancéreuse aux autres parties par infection ; j’appelle les cail ainsi formés cancers consécutifs (tumeurs ganglionnaires).Les causes pr posantes du cancer sont au nombre de trois : l’âge, la nature des parties et! disposition héréditaire.Il est des médecins qui croient que le cancèr est il ditaire; mais tout ce que je puis admettre, d’après mes principes sur l’hérédiUI