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Credit: Manière de guérir la maladie scrofuleuse / par Joseph de Vering. Source: Wellcome Collection.
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![ne. On ordonna alors de ]prendre trois fois par jour un grain de musc, et toutes les deux heures sept {gouttes de la teinture de Bestuscheff avec du vin de malaga, et pour toutes les quatre heures un lavement pré- paré dune décoction de camomilles, de racine de co- lumbium et de lin, en y ajoutant le jaune de plu- sieurs oeufs. La dyarîrhée s’appaisa, les forces vitales commencèrent à renaître, mais les taches gangré- neuses s’étendaient toujours d’avantage et rejetaient une quantité énorme de matières purulentes. ' On pansa ces ulcères avec une dose d’acide de sel délayé dans trois parties de thé de camomilles, et l’on par- vint ainsi dans l’espace de onze jours en continuant les remèdes intérieurs, a arrêter les progrès de la gangrène 5 on remplaça alors l’acide de sel par une solution de chlor de chaux (^chlorurelum calcis'), ce qui, conjointement avec 1 usage intérieur du muriate de sqine, alTaiblit la formation des matières impu- res et rétablit les forces du malade. Lorsqu’on revint avec le malade, à l’approche de l’hiver, en ville, il avait entièrement perdu la fièvre, les crampês des parties inférieures étaient moins fré- quentes, mais plus violentes, les plaies alors plus pe- tites, se montraient sous un aspect assez satisfaisant, mais on se trouvait constamment obligé de seconder les évacuations de la selle par des lavements. Les forces revenaient toujours davantage avec l’appétit et le sommeil, mais il s’était développé sur la surface du corps, à force d’être couché, de nouvelles excoriations, c’est pourquoi on permit au malade, qui pouvait pendant quatre ou six heures du jour se tenir sur son séant sans inconvénient pour l’épine du dos, de pas- ser ce temps hors du lit. On ajouta, pour faire cesser les crampes périodiques, à chaque poudre de mu- riate de sqiilne un grain de musc, et l’on fit pren-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21931616_0284.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)
