Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert.
- Aubert, Henri.
- Date:
- 1890
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Credit: Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert. Source: Wellcome Collection.
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![Les parties molles sont détachées de l’os au bistouri et à la rugiiie jusqu’au bord osseux sacro-coccygien, les deux ligaments sacro-scia- tiques sont coupés au ras de l’os jusqu’au niveau du bord inférieur du trou sacré. 11 fait alors remarquer que déjà par la section de ces deux liga- ments il a obtenu un jour consi.lérable et que la partie supérieure du rectum est déjà rendue accessible. Mais cette ouverture ne suflit pas encore. 11 extirpe le coccyx qu’il désarticule au niveau de son interli- gne articulaire a])rès l’avoir attiré en arrière avec, un croebet. Avec le ciseau et le maillet il résè(pie ensuite une portion de l'aile gauche du sacrum suivant une ligne qui se dirige en dedans et eu bas, passe immédiatement an-dessons du bord inférieur du trou sacré et contourne le 4 trou sacré pour se porterà la corne inférieure gauche du sacrun en décrivant autour dece4<' trou un arc concave à gauche. Il ne fait attention ni aux branches postérieures des nerfs sacrés, ni aux branches abdominales des 4e et o® nerfs sacrés qu’il a coupées. Il avaitreconnu que leur section était sans imiiortauce phy- siologique. Mais il recommande de ménager le .3® nerf sacré qui par sa branche abdominale contribue à la formation du jilexus sciatique. Il a ainsi ouvert une fenêtre dans le petit bassin et il a mis à nu de cette façon la partie supérieure du rectum. Le premier temps de l’o- pération est terminé. C’est l’opération préliminaire. Il place alors le malade sur le dos, le bassin très élevé dans la posi- tion de la taille et il commence le 2e temjis, c’est-à-dire l’opération fondamentale qui consiste dans l’extirpation du rectum cancéreux. Après avoir fait la compression de façon à arrêler l’hémorrhagie quelquefois assez abondante qui résulte de la section de petits vais- seaux qu’il a déchirés en faisant la résection osseuse, il commence à dégager la face postérieure du rectum du tissu cellulaire qui le relie en arrière à la face intei'iie de la concavité du sacrum, il le dissèque en quehiue sorte, la large brèche qu’on a pratiquée* per- mettant de lier plus facilement les vaisseaux nombreux qui douuent beaucoup de sang. Il peut ainsi dégager tout le rectum jus([u’à l’S iliaque. Pour l’isoler il a f;dlu lendre |)réalablement une aponévrose plus ou moins résistante suivant les sujets. C’est à ce moment (pie les diflicultés sont quehpiefois considérables, car on se trouve souvent en présence d’une tuiueui' plus ou moins volumineuse ayant contracté](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21723199_0042.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)