Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert.

  • Aubert, Henri.
Date:
1890
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Credit: Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert. Source: Wellcome Collection.

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    séparé en lien de la tnnienr cancéreuse. Pour faire descendre ainsi l'intestin, il est presque toujours nécessaire d’onvrir le cnl-de- sac péritonéal pins on moins largement, on est toiijonrs obligé de recourir à cette ouverture de la séreuse surtout quand le cancer siège sur la portion supérieure on intra-péritonéale dn rectum. Kraske d’ailleurs dans ses in'cmières opérations a montré (pril n’attacliait aucune importance, à cette ouverture dn péritoine. Ses deux pre- mières opé'ratiuus ont été sinvies de 2 succès, d’autant plus probants et plus importants (pi’il n’avait ])as craint d’onviâr largement de la séreuse, et de suturer complètement les deux bouts de rintestin sur toute leur circonférenc.e dans son l' '' cas. La suture réussit très bien. Il voulut la l’enouveler dans sa nouvelle séi’ie de 8 opérations (|u’il publie dans son secomi mémoire, il eut 2 cas de mort, ce qui lui fit abandonner cette suture circulaire coinirlète pour la suture incom- plète qu’il ne pratirpia plus que dans les 2/:t antérieurs de la cir- conférence des deux bouts intestinaux. L’opération est complètement terminée. Il est à l’emarquer (ju’il ne suture pas le péritoine, il se contente de mettre un gros drain dans la cavité péritonéale après l’avoir bien lavée et saupoudrée d’iodo- forme, et de bourrer la cavité rectale avec un gros tampon de gaze iodoforraéede façon a appliquer l’un contre l’autre les deux feuillets péritonéaux. Le l’este de la plaie est bien exactement tamiionné avec de la gaze iodoformée. Mais la suture incomplète des deux bouts de l’intestin laisse à sa suite un anus sacré. Il le ferme plus tard par une opération antoplas- tique assez compliquée qu’il est quelquefois obligé de pi’atiquer à plusieurs reprises. Il termine son premier mémoire en disant que, dans des cas par- ticulièrement diftlciles où les adhérences et l’extension dn cancer seraient considérables, il n’hésiterait lias à réséquer une partie du sacrum à droite et à ouvrir le canal sacré; le cul-de-sac de la dure- mère ue va d’ailleurs pas jusque-là. 11 eut l’occasion de faire ce qu’il dit dans l’obs. III de sa 2e série sans aucinu' complication ulté- rieure. Mais quoi(iu’on obtienne pins de jour en faisant une résection transversale, il va de soi, que si on lient arriver à faire l’opération avec une simple résection latéi'ale on ne doit pas s’exposer inntile- ment à des complications qu’amène toujours une grande lésion. Enlin il résulte de ses observations, que Kraske pousse dans cer-