Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert.

  • Aubert, Henri.
Date:
1890
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Du traitement des cancers du rectum par la méthode sacrée, méthode dite de Kraske / par Henri Aubert. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    61/96 (page 61)
    raisons, cVsl ce (in'a l'ait .M. l’ozzi dans le cas (in’il a rappoilé an congrès. En France, M. Terrier l'ait régnllèrenient celte incision verticale dn rectnni pour arriver au cancer, et s’il est nécessaire prati(pie Fahlalion dn coccyx, niais il fenne iniinédiatenient la plaic'sacrée en arrière et snlin e le spliincler ipiand il a enlevé la portion cancériuise do l’inteslin (c’est nnc rectotomie postérieure suivie de la résection (‘ventnelle dn coccyx), comme le dit M. Uontier le succès de l’opéra- tion ne tient ipi’à un lil. .Nous n’avons pas à revenir ici sur les sutnres de l'intestin qu’on pmit taire complètement ou incomplètement. ClKupie chirurgien adopte le genre de suture intt'stinale (pii lui convient le mieux- .M. Ehapnt an congrès français de chirurgie de 1889 a l'ait connaître [lonr les sutures intestinales un procédé ipie M. l’ozzi applicpia chez la malade ([ni fait l’objet de l’obs. II. Kraske lit d’abord la suture circulaire complète. Il y renonça dans la suite à cause des décès qu’il observa, hinne et Weinlechner n'en- nmt pas de meilleurs résultats en pratiquantcette suture. Ilochenegg au contraire, eut '2 succès complets dans les deux cas où il sutura comjilètement les deux si'gments intestinaux. Schedi* apporta plus (jii’une modilication, pour être certain de réussir et sauv(?garder sa réunion inteslinale il eut l’idée de dériver momentanément le cours d(,*s matières fécales (d créa ])réventivement un anus artificiel ingui- nal. Il reconnit 2 fois à ce moyen, et eut 2 succès. On ne peut nier (|ii’on fait courir au malade les risques de doux opérations consécu- tives, mais (iomme nous l’avons dit pins haut, et comme le fait nmiarijum’ avec juste raison .M. Schwartz, cet anus inguinal peut .servir en outre à reconnaître directement si la tumeur cancéreuse n’(‘st [las trop volumineuse et trop adhérente, en un mot si elle est opérable. J’our éviter à une grande partie des malades atteints de cancer du rectum inopérables les consé([nences fâcheuses de la colotomie, un manu propose la formation d’une anastomose entre la portion intestinale située au-dessus de la tumeur et celle sitmie immédiate- ment au-dcs.sons. c’cst ce (jii'il ap|)clle la colorcctostomie, opération (jii’il pratiijiie (jiiand il a rccoiinn (pic l’ablalion totale de la tumeur est impossible. Il laisse le néojilasme et obvie aux consé((uences d’une obstruction intestinale, sans faire d’anus contre nature.