Les vices de conformation du bassin étudiés au point de vue de la forme et des diamètres antéro-postérieurs : recherches nouvelles de pelvimétrie et de pelvigraphie : accompagnées de 100 planches représentant 100 bassins de grandeur naturelle appartenant au Musée Depaul, au Musée des Hôpitaux, au Musée de la Maternité et à la Galerie d'anthropologie du Muséum d'histoire naturelle / par Adolphe Pinard.
- Pinard, A. (Adolphe), 1844-1934.
- Date:
- 1874
Licence: Public Domain Mark
Credit: Les vices de conformation du bassin étudiés au point de vue de la forme et des diamètres antéro-postérieurs : recherches nouvelles de pelvimétrie et de pelvigraphie : accompagnées de 100 planches représentant 100 bassins de grandeur naturelle appartenant au Musée Depaul, au Musée des Hôpitaux, au Musée de la Maternité et à la Galerie d'anthropologie du Muséum d'histoire naturelle / par Adolphe Pinard. Source: Wellcome Collection.
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![voici quels sont les préceptes donnés par M. le professeur Depaul (1) pour pratiquer la mensuration digitale : « Lorsqu’on veut mesurer au moyen du doigt le diamètre sacro-sous-pubien, le plus communément vicié entre tous, et par conséquent celui qu’il importe le plus de savoir bien ap- précier, on porte l’indicateur dans le vagin et on le dirige en haut et en arrière, de manière à atteindre, si c’est possible, l’angle sacro-vertébral. Ce dernier se reconnaît assez facile- ment à la saillie qu’il forme, et à la dépression transversale qui en résulte au-dessus de l’union du sacrum à la cinquième vertèbre lombaire. Il convient, dans cette recherche, de se mettre en garde contre une erreur qui consiste à prendre pour le vrai promontoire la saillie transversale formée par les deux pre- mières pièces du sacrum, erreur qui parfois est assez difficile à éviter. L’extrémité du doigt étant appliquée sur la saillie sacro-vertébrale, on relève la main jusqu’à ce que l’indicateur arrive au contact de la partie inférieure de la symphyse pu- bienne. En pressant un peu sur ce dernier point, on perçoit nettement le ligament triangulaire de l’articulation, qui s'im- prime en quelque sorte sur le doigt. Afin de bien marquer cette limite antérieure de la ligne qu’on veut mesurer, le doigt indicateur de l’autre main doit être glissé avec précaution entre les grandes et les petites lèvres jusqu’à ce que le bord libre de l’ongle rencontre le doigt introduit dans le vagin. On presse alors avec l’ongle au point précis qui correspond à la partie inférieure de la symphyse, de manière à produire une empreinte linéaire qui puisse servir de point de repère. Le doigt mensurateur étant ensuite retiré, on le porte immédia- tement sur une règle graduée, ou sur un mètre, ce qui per- met de dire avec sûreté la longueur de l’intervalle sacro-sous- pubien. » (2) Depau], loc. cit.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22340294_0015.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)