Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan.

  • Sauvan, Paul, 1879-
Date:
1905
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Credit: Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan. Source: Wellcome Collection.

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    grand iiüiiil)ic (raulcurb uni propubé d exercei* une acliun di- rede biii' Icb caillolb el cela par des moyens divers .A'uns li- >ons dans la Ihèse de Jlouxean (|ue Marianus Sandus avail pi'opobé dès longleinps l’injection d’nn mélange de sel el d'u- rinc 11 Limai ne. Depuis nombre d'injeclions modilicalrices ont clé em- [iloyées. llouslel el Desdiamps préconisaienl l’alun ; Clio})art un mélange d'un tiers d’eau de chaux dans deux tiers d’eaii pui’e ; Mercicj', (pii s’élève violemmenl contre les injections d’eau Iroide en les accusant de produire la cystite et la pyé- lonéphrite, cautéi'isait la surlace interne de la vessie avec une solution de nilrate d’argent. Relique! semble avoir tiré un excellent parti des injections de lannin pour dissoudre et en- Ij’ainer les caillots. Enlin, outre ces traitements locaux multiples, Demarquay el Mercier surtout instituaient un traitement interne : le ra- lanhia, le perdilorme de fej\ la digitale, l’ergot de seigle en taisaient tous les irais. Maintenant que nous connaissons beaucoup mieux les pro- ]»riéléb des médicaments el que la chimie nous a dotés d’une ioule de corps hémostatiques énergiques, la thérapeutique méllicale est bien plus séideuse et plus active. A peu i)i‘ès tous les coagulants ont été essayés. Leur em- ploi semhlail légitimé par la l'orme même de l’hémorragie (fui se tait, la pliijjarl du lenqis, en nappe. Est-ce à dire que le l'ésullal a élé sou\enl contorme aux espérances ? Nous ne le croyons pas. .Mais il serait cependant superflu de nier les bons effets qui ont été ([uelcfuefois obtenus. Nous iréhidiei‘ons jias tous les hémostatiques, mais seule- nuMp l('s jirincipaux, ceux ([ui ont à leur actif le plus de succès. Nous passejons d’ahurd en revue leurs propriétés hémos- laliijues en général, puis nous lâcherons d’appliquer ces pro- ])riélés aux hémaluries graves. Parmi ces médicaments nous au rons su ri oui en vue la gélatine, le chlorure de calcium, le perchlorure de fer. l’adrénaline, l’antipyrine, le tannin et l’er- gotine.