Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan.

  • Sauvan, Paul, 1879-
Date:
1905
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Credit: Traitement d'urgence des hématuries vésicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Paul Sauvan. Source: Wellcome Collection.

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    1 •1 — 10 — (Iki.atim;. - L'('ini>loi i\c ia g('>|aiino avail éic Jiiis en hon- neur [)ar Paul (hii*not en 1897. (.a niélliode à éliminer sans fdiscussion esl celle des injections intra-veineuses, comme poiix aid déh'rminer d('S coagulai ions en masse. La gélaline admiiiislri'c par la \oie slomacale est immédia- l(‘inenl Ii*ansloi-inée ('I perd par consépueni ses })i*oprié(és hémoslatiques. On j)eul en dire aulani des lavements gélatines. La voie sous-eulanée ii ('sl giièi’e idiis sûre. 11 nous semble que cette méthode esl pleine (rincerlitiK.le, tant par l’ignorance où nous sommes des transtormalions (]ue subit la gélatine ainsi ab- sorhée. (pie par les dangers ipie pourrait courir l’individu s'il en introduisait en 6X0*65 dans son torrent circulatoire. 11 nous reste la méthode hémostatique locale. Dès 1897, Paul Lai’not renqdova avec succès, chez des hémophiles, pour des épistaxis. Plus tard Xoguès s’en servit dans des hé- morragies vésicales d’oi’igine néoplasique. Il semblait que riiémostase ])ossédait un agent de plus. Mais des complica- tions cpii survinrent après l’emploi de la gélatine jetèrent sur cette matière un disciédit qui n’est allé qu’en s’accentuant. Bruchet. de Paids, fin Uni. des soc. lued. d'arrondis., 5 mai 1902) [uiblie des relations d’accidents tétaniques mortels con- sécutils à des injections de sérum gélatiné. 1. Zupnik (in BuL iiied., 2 janvier 1902) signale un cas de l'danos survenu à la suite d’une instillation de gélatine à 2/100 dans la vessie ])oiir cystite hémorragique. L’écoulement -.inguin s’ari’éta net, mais le malade mouriit 48 heures après du tétanos. Xon seulement la gélatine est susceptible de renfermer le bacille du tétanos, mais elle peut aussi héberger le microbe de la gangrène gazeuse, comme le montre un cas observé par \. Damlanos et A. Hermann à la clinique de M. le pro- lesseur Alosetig-Morhof, cà Vienne (in BuL med., 5 mars 1902). L’examen bactériologique décela la présence d’un bacille anaérobie analogue à celui de la gangrène gazeuse. (’es fails parlent hautement contre l’emploi thérapeutiipie d(‘ la gélaline du commerce sans une stérilisation préalable, des plus énei'giipies. Alalheiireusement la lenq)éj“alui*e (pii